img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140302-19.jpg" alt=""Bouteflika n'est ni Moubarak ni El Gueddafi"" / «Nous devons nous interroger comment était l'Algérie avant et après l'arrivée du président Bouteflika au pouvoir en 1999.» Devant des centaines de ses militants, le président du MPA, (Mouvement populaire algérien), Amara Benyounès a expliqué longuement les raisons qui ont poussé son parti à soutenir un 4e mandat pour Bouteflika. «Nous devons nous interroger comment était l'Algérie avant et après l'arrivée du président Bouteflika au pouvoir en 1999», a-t-il affirmé énumérant les acquis de l'Algérie sous la présidence de M.Bouteflika. Il cite alors pêle-mêle les acquis aux plans économique, social, politique et diplomatique. Au plan sécuritaire, il a rappelé que pendant longtemps l'Algérie était isolée et bannie au plan international. «Durant la décennie noire quand un vice-P-DG venait en Algérie, il passait la nuit à Casablanca! Aujourd'hui, vous avez le responsable de Mercedes qui n'a visité que deux pays africains: l'Afrique du Sud et l'Algérie», dit-il pour souligner le retour de la paix en Algérie. Il en veut pour preuve également la randonnée qu'il a effectuée au front de mer à Oran en compagnie du sénateur et acteur américain Arnold Schwarzenegger. Au plan économique M.Benyounès n'a pas manqué de rappeler les différents contrats signés dans le cadre du montage de véhicules militaires utilitaires, dont celui de l'usine Renault à Oran. M. Benyounès s'est attardé sur les résultats de l'application de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale notamment les 7000 terroristes qui ont définitivement quitté les maquis. «Tout le monde circule librement aujourd'hui grâce à l'armée et à Bouteflika», souligne-t-il. Offensif dans ses propos, fort du bilan de Boutfelika, le président du MPA avertit que l'Algérie de par sa stablité est jalousée dans toute la région tout en indiquant que le printemps arabe n'a pas touché l'Algérie «grâce au peuple qui était conscient et grâce à la sagesse et au courage de Bouteflika». Il rappelle que: «Bouteflika n'est pas Ben Ali, Moubarak ou Gueddafi. Bouteflika, le peuple algérien l'aime et vous le verrez». Amara Benyounès a d'ailleurs rappelé que les opposants au président Bouteflika ont tout fait pour le déstabiliser mais leurs tentatives étaient toutes vaines. «On a envoyé un moudjahid pour écrire une lettre et demander à l'ANP un coup d'Etat militaire. Ces gens ont oublié que nous avons une armée républicaine qui respecte la Constitution et qui est dirigée par Bouteflika. Et qu'il est donc impossible qu'elle fasse un coup d'Etat contre le président», dit-il ajoutant que ces mêmes opposants ont tenté un «coup d'Etat médical» en appelant à l'application de l'article 88 de la Constitution. «Nous avons défendu l'institution militaire. Pour nous, il ne peut y avoir de problème au sein de cette institution dont le premier responsable est le président Bouteflika», dit-il. Evocant le rassemblement organisé hier contre le 4e mandat, M. Benyounès n'a pas été tendre en affirmant qu'un parti tire les ficelles en poussant les jeunes à ce genre de manifestation. «Le seul programme de ces gens est la non-candidature du président Bouteflika. Si on leur propose le paradis, ils diront qu'ils n'en veulent pas!», ironise-t-il. «Ils disent que le peuple veut du changement. Eh bien, allons-y vers l'élection présidentielle et laissons le peuple choisir», défie-t-il.