Le candidat à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, Ali Benflis, rend hommage au colonel Amirouche. A l'occasion de l'anniversaire de sa mort en martyr de l'Algérie, il a adressé une lettre à sa famille, Aït Hamouda. «Aujourd'hui, on se remémore l'un des plus grands symboles de l'histoire de l'Algérie. On ne peut rester indifférent devant ses valeurs, son esprit de dévouement et sacrifice pour la patrie, et surtout sa grande stratégie militaire. Les grandes qualités du martyr sont pour nous l'exemple à suivre pour poursuivre le chemin qu'il a commencé, cela même si les outils armes, et priorités ont changés», a affirmé l'ex-chef de gouvernement dans sa lettre. «Le parcours du colonel Amirouche est aujourd'hui, et restera demain l'exemple à suivre pour arracher les victoires. C'est aussi un exemple de sagesse devant les catastrophes. C'est aussi un exemple de gestion, d'organisation, de sévérité, de justice, de sagesse, d'éducation et surtout d'amour à la patrie», a-t-il ajouté dans la même lettre où il rappelle le glorieux parcours du martyr. «Il a été un Moudjahid de la première heure», précise-t-il en soulignant les grandes qualités de stratège de guerre. «Le colonel Amirouche n'a jamais eu d'ambitions personnelles ou de convoitise de grades supérieurs dans l'ALN. Son seul but était de libérer l'Algérie», témoigne-t-il. Ali Benflis rappelle également le rôle du colonel Amirouche dans la réussite du Congrès de la Soummam. «L'Histoire a retenu qu'il a affronté les plus grandes stratégies de l'ennemi, et la plus connue d'entre elles est celle de «l'espoir et le fusil», connue sous le nom de l'opération Robert Lacoste», a-t-il rappelé. «Aujourd'hui on a besoin d'une nouvelle lecture de la relation du héros militaire Amirouche avec son peuple. On doit retenir les leçons de cette relation», estime-t-il. «Notre pays a besoin d'hommes et de femmes qui adoptent l'esprit, le génie et la fidélité à la patrie du colonel Amirouche», poursuit-il. «Cette commémoration aspire à faire retrouver à chaque Algérien et Algérienne, l'esprit qu'il avait en combattant les forces militaires françaises. On veut aussi, en cette période décisive pour notre histoire moderne, retrouver la solidarité sans précédent qu'avait à l'époque le peuple algérien», a-t-il conclu.