Le siège du ministère de l'Education Les centres des examens du Bac et BEM seront privés de matériels nécessaires pour le bon déroulement des examens. A quelques jours seulement des examens de fin d'année, le secteur de l'Education nationale risque de connaître de nouvelles perturbations. Les travailleurs des services économiques du secteur de l'Education nationale, menacent de boycotter l'encadrement des examens du Bac et du BEM. La raison? La même que celle de tous les autres corps de l'Education nationale, à savoir les insuffisances du statut particulier. Le secrétaire général de la coordination des employés des services économiques du ministère de l'Education, Abdelkader Khoussa, a déclaré par le biais d'un communiqué, que «les travailleurs ont décidé de boycotter l'encadrement des examens du bac et du BEM. Ils réclament un nouveau statut et plusieurs primes, dont la prime pédagogique et celle de la caisse». Avec une telle décision, les centres des examens du Bac et BEM seront privés de tous les matériels nécessaires pour le bon déroulement des examens, y compris la restauration. Désormais, le département de Baba Ahmed n'est pas au bout de ses peines. Après avoir difficilement réglé la situation des enseignants grévistes, le voilà qui affronte un nouveau défi qui menace carrément toute une organisation des examens de fin d'année. Selon le responsable de la section syndicale de ces employés, ces derniers sont déterminés à aller jusqu'au bout de leur action. Parmi les revendications de cette catégorie de travailleurs figurent un nouveau statut et plusieurs primes, dont la prime pédagogique et celle de la caisse, avoir une promotion de catégorie 16. Ils ont, par ailleurs, déploré le régime indemnitaire qui leur a été réservé et qui a fait d'eux le corps le moins rémunéré dans le secteur de l'éducation. Dans ce contexte, les grévistes revendiquent une prime annuelle en contrepartie de toutes les tâches et des heures supplémentaires qu'ils assument en dehors de leurs missions principales. Ils revendiquent également une autre prime pour les établissements concernés par la demi-pension et l'internat, le droit à la promotion aux agents principaux du service, titulaires de licence, au poste de vice-économe. Ils appellent, en outre, à revoir les conditions et mécanismes d'insertion des fonctionnaires des services économiques ainsi que le droit à la formation à l'instar des autres corps du secteur. Pour sa part, M.Khoussa a expliqué que «les employés ne supportent pas le fait qu'ils n'aient pas les mêmes droits à l'instar des autres personnels de l'éducation». «Les intendants demeurent le seul corps de la Fonction publique et du ministère de l'Education nationale à être exclu des indemnités spécifiques relatives à la nature exacte de notre fonction et de nos tâches administratives, éducatives, pédagogiques, financières et comptables». Une grève de trop pour les élèves qui demeurent les seules victimes de ce secteur. Ces derniers risquent de voir leurs révisions perturbées pour une énième fois.