Les organisateurs n'ont pas été épargnés par la problématique de quelques arnaqueurs qui encaissent des sommes importantes pour assurer une formation aux jeunes demandeurs. Programmé pour les 10 et 11 juin prochain à Riad El Feth à Alger, le 1er Salon de la formation continue devra accueillir pas moins de 40 écoles de formation professionnelle qui répond aux besoins des entreprises et des milliers de visiteurs à la recherche du progrès. Avec la présence à cette manifestation de plusieurs organismes de formation publics et privés à l'image du Fnac, Indefoc et l'Esaa de Bordj El Kiffan, la rencontre revêt une importance particulière à commencer par l'idée du développement du partenariat entre le secteur privé et public qui va dans les deux sens, soit la convergence vers la formation des personnels qualifiés qui répond aux besoins des entreprises selon les plans de besoins exprimés. Ali Belkhiri, commissaire du Salon et directeur général de l'Ecole de formation innovation et business n'a pas trouvé de difficulté pour répondre à la question de la reconnaissance des diplôme supérieurs des écoles privées, tout en axant son intervention sur les métiers de base qui répondent aux besoins des sociétés, relatifs au secteur du BTP, hôtellerie et maintenance industrielle et plus. De son côté, Loic Maherault, directeur général de l'Esaa (Ecole supérieure algérienne des affaires), qui prit part à cette rencontre, n'a pas manqué de faire la distinction entre la formation initiale et la formation continue qui répond aux besoins exprimés par les sociétés. S'articulant autour de quatre axes principaux, à commencer par changer, progresser, se former, créer et innover, le prochain salon se veut comme un carrefour de la formation continue où les organismes et fournisseurs de formations, vont créer une dynamique entre les différents partenaires et intervenants dans le secteur de la formation qui tend vers la prise en charge des plans de formation interne des sociétés. La manifestation, c'est aussi un cadre qui permet aux salariés,cadres, fonctionnaires, artisans des professions libérales, demandeurs d'emplois et étudiants diplômés de s'enquérir sur de nouveaux débouchés qui leur ouvrent de nouveaux horizons pour changer d'emploi ou d'activité en fonction de l'évolution des besoins et des innovations qui arrivent à chaque temps, à commencer par l'avancée des TIC qui occupent les éspaces et l'actualité économique à l'échelle nationale et internationale. Par ailleurs, les organisateurs n'ont pas été épargnés par la problématique de quelques arnaqueurs qui encaissent des sommes importantes pour assurer une formation aux jeunes demandeurs. La loi est très claire dans ce sens. Chacun est responsable de son action et de son programme. Les arnaqueurs sont poursuivis par la loi qui réprime et sanctionne les irrégularités quelle que soit leur nature, a-t-on rassuré pour ne pas mettre tous les opérateurs dans le même sac. La formation continue constitue la base du progrès pour toute entreprise, relève-t-on. Placée au coeur du développement de l'individu et de l'entreprise de manière générale, la formation continue qui vient juste après la formation initiale ou durant la période de travail ou de chômage, constitue la base de toute évolution sociale et économique à tous les niveaux et dans tous les secteurs et administrations.