Le technicien bosniaque en conférence de presse Avec des Feghouli, Bentaleb et Brahimi, que la plupart des capés de Wilmots connaissent très bien, coach Vahid doit mettre en place un plan de bataille suffisant pour mettre sous l'éteignoir des joueurs de la dimension de Hazard ou Lukaku. Lors de sa dernière conférence de presse en date, qui intervenait à Genève la veille du match Algérie-Roumanie qui s'est joué hier en début de soirée, le sélectionneur des Verts n'a pas manqué de s'exprimer sur la Belgique et à un degré moindre au sujet de la Corée du Sud. Néanmoins, à l'approche du jour J, c'est-à-dire le 17 de ce mois et à l'occasion duquel les Verts entameront le Mondial brésilien en affrontant d'entrée ces fameux Diables rouges, Vahid Halilhodzic a reconnu sans détour craindre comme jamais le Onze national cher au «plat pays» qu'un certain Jacques Brel avait longtemps porté dans son coeur de son vivant. La Belgique, de retour sur le devant de la scène footballistique internationale, grâce notamment à une nouvelle génération pétrie de qualités, et surtout constituée d'une pléiade de joueurs qui font le bonheur de plusieurs clubs européens, et non des moindres, possède effectivement de sérieux atouts à faire valoir au cours du Mondial 2014. Les Hazard, Company, Lukaku, et autre le redoutable attaquant Mertens, coéquipier de Faouzi Ghoulam à l'AS Naples, ne sont plus à présenter, tant ces derniers ont souvent crevé l'écran, notamment tout au long de cette saison. Avec un gardien de but de la dimension du longiligne Courtois qui vient de remporter avec brio la Liga espagnole sous les couleurs du prestigieux Atlético de Madrid, et un Fellani qui avait déjà beaucoup fait parler de lui avec Everton, avant de rejoindre cette saison Manchester United, le sélectionneur actuel de l'EN a effectivement de quoi se faire du mourant pour les Verts. Le dernier match test livré par les Diables rouges, et remporté à Stockholm même aux dépens de la Suède sur le score de 2 à 0, grâce à Eden Hazard et Lukaku, semble constituer aujourd'hui le match de référence qui confirme toutes les craintes de coach Vahid, à l'égard du premier adversaire que les Verts rencontreront pour le compte du premier tour, durant le très prochain mondial brésilien. Le tempestif et souvent imprévisible sélectionneur actuel de l'EN reconnaît haut et fort aujourd'hui, combien les Hazard et ces Diables rouges hantent chaque jour plus ses nuits et lui donnent tant de tournis à l'approche de la très attendue et importante confrontation algéro-belge. Pour rappel, dix années exactement après leur confrontation en date, qui s'était achevée à l'époque à Bruxelles sur un score vierge de zéro partout, en ces temps où la Belgique avait perdu beaucoup de son aura, et du lustre d'antan. Aujourd'hui, il est évident que les Belges peuvent se targuer de posséder en 2014, un Onze national très redoutable capable d'aller très loin au cours du Mondial brésilien. Mais tous savent de quoi sont capables les Verts, notamment quand ils affrontent des gros bras qui font figure de favoris. Il faut juste se rappeler que lors du dernier Mondial 2010, l'EN qui affrontait pour le compte de sa deuxième sortie sud-africaine, une équipe d'Angleterre constellée de ses meilleurs joueurs, à leur tête un certain Wayne Rooney, avait su à l'époque répondre à armes égales à la sélection britannique. Un zéro à zéro historique acquis au cours d'un Mondial, et qui est encore dans la mémoire de Capello que l'EN s'apprête à retrouver au cours du prochain Mondial. Même si José Mourinho n'a pas daigné accordé la moindre chance aux Verts, comme pour confirmer à son tour les craintes actuelles de coach Vahid, il n'en demeure pas moins que nos capés sont capables de rivaliser avec les meilleurs du moment, notamment au cours d'un Mondial qui ne manquera pas de surprendre plus d'un. Avec des Feghouli, Bentaleb, Brahimi, Mahrez, Faouzi Ghoulam, Cadamuro, et autres Carl Medjani, et que la plupart des joueurs belges que vient de retenir Wilmots, connaissent très bien, Vahid Halilhodzic peut mettre en place un plan de bataille suffisant pour placer sous l'éteignoir même des joueurs de la dimension de Hazard ou Lukaku. La force collective de l'EN et son nouveau style de jeu, peuvent faire très mal au Brésil. Il faut simplement que les Verts en soient réellement convaincus.