Le directeur général de l'Andi a indiqué que «les 10 dernières années ont vu la création de 3275 entreprises par des femmes dont plus de 2000 entreprises depuis 2008». «Le pétrole va être épuisé dans un avenir pas très lointain, ce qui provoquera une crise financière aiguë, c'est pourquoi la seule alternative réside dans la promotion de l'investissement.» De telles déclarations ont été faites par le président du Forum des chefs d'entreprise, Rédha Hamiani, à l'occasion de la tenue à Oran de la 4ème édition du Forum national des femmes chefs d'entreprise. Le défi, a souligné le président du FCE, est la «création de 1.5 million de PME dans les deux décennies à venir». Et d'ajouter en déclarant que «l'Algérie manque actuellement de quelque 800 Pme». Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Rédha Hamiani, a souligné déclarant que «malgré le développement de l'entrepreneuriat féminin ces dernières années, son taux reste faible au sein du tissu de l'entrepreneuriat national en général». Et d'expliquer en faisant le parallèle des opportunités offertes, sans aucune différence ni discrimination, aussi bien au profit de l'homme que de la femme. «Le climat d'investissement en Algérie offre des opportunités équitables pour les hommes et les femmes», a-t-il affirmé avant d'imputer la faible représentativité féminine à la culture entrepreneuriale dans la société algérienne qui voit d'un mauvais oeil l'accès de la femme au monde des affaires, ainsi qu'à l'absence du domaine entrepreneurial dans la réforme scolaire. La rencontre d'Oran a été dédiée au partenariat de la gent féminine. Sa présence dans le tissu d'entrepreneuriat en Algérie a réalisé une évolution de 14% comme moyenne annuelle depuis 2008, a affirmé le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement, Andi, Abdelkrim Mansouri ajoutant que «cette moyenne reflète l'intérêt accordé par la femme algérienne, ces dernières années, à l'accès au monde de l'entrepreneuriat, de la création d'entreprises et à l'investissement, surtout à la faveur de la diversité des opportunités offertes et des dispositifs mis en place par l'Etat pour encourager l'investissement en général». Abdelkrim Mansouri a indiqué que «les 10 dernières années ont vu la création de 3275 entreprises par des femmes dont plus de 2000 entreprises depuis 2008» ajoutant que «le taux de leur présence sur la scène de l'entrepreneuriat national constitue 6% avec une évolution annuelle de 3%». Pour le directeur général de l'Andi «l'entrepreneuriat féminin est devenu une force susceptible de contribuer à une mutation économique et à un développement global et durable dans le pays». La rencontre d'Oran a été focalisée sur plusieurs axes devant aborder les enjeux et les perspectives de développement de l'entrepreneuriat féminin en Algérie, en séances-débat, et traiter, entre autres, de l'université comme source de l'entrepreneuriat féminin, l'entreprise émergente, processus et développement et les entreprises féminines et créatives, expériences réussies. M.Mansouri a relevé que les statistiques concernant l'entrepreneuriat féminin «ne reflètent pas la réalité, car les chiffres ne concernent que des femmes chefs d'entreprise dont les noms figurent aux registres du commerce, alors qu'il existe plusieurs femmes entrepreneurs associées dans des entreprises». La rencontre a été riche en matière de présence des personnalités influentes dans le monde de l'investissement. En effet, le chef du FCE, Rédha Hamiani, la présidente d'honneur de l'Association algérienne des femmes chefs d'entreprise, Yasmina Taya, ont pris part aux travaux aux côtés de plusieurs femmes entrepreneurs du pays et ce, en présence de la représentante de l'Organisation internationale des femmes chefs d'entreprise (Fcem), Micheline Briclet et la présidente de l'Organisation arabe des femmes chefs d'entreprise, Leïla Khiat.