Cette seconde conférence nationale sera consacrée à l'installation d'une superstructure qui regroupera tous les participants Une autre rencontre de la Cnltd est prévue pour le mercredi prochain à Alger. La Coordination nationale pour les libertés et le changement démocratiques, tiendra une autre rencontre le mercredi prochain à Alger. Lors de cette rencontre-bilan, la Cnltd «fera le point sur la situation prévalant après la première conférence nationale de transition tenue le 10 juin dernier à l'hôtel Mazafran de Zéralda (Alger) et entamer les préparatifs de la seconde conférence nationale de l'opposition», a indiqué hier le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali. Cette rencontre qui a regroupé l'ensemble des segments de l'opposition a été suivie par diverses réactions des observateurs, personnalités politiques ainsi que des réponses plutôt négatives du pouvoir en place quant à la période de transition revendiquée à l'unanimité lors de cette conférence. Toutefois, la première conférence sera suivie par une deuxième le 7 septembre prochain, indique-t-on. Cette seconde conférence nationale sera consacrée à l'installation d'une superstructure ou entité qui regroupera tous les participants, a souligné M. Djilali. Elle prendra en charge la conduite des démarches de l'opposition, les amendements à apporter au document initial (la plateforme de la Cnltd), ainsi que la définition des actions à mener sur le terrain, a-t-il précisé. Il sera question également d'élaborer le règlement intérieur de la conférence nationale, a-t-il ajouté. Dans ce contexte, le mode de délibération ou prise de décision doit se faire à l'unanimité ou par consensus et sans avoir recours au vote. Cette clause est à même d'éviter le piège dans lequel s'est enferrée l'opposition. Hostile au retour du FIS dissous et très critiques, de nombreux observateurs et personnalités politiques nationales, voient d'un mauvais oeil, l'invitation faite aux deux dirigeants politiques de l'ex-FIS dissous. En réponse à cette interrogation, Soufiane Djilali dira que «ces deux dirigeants ont été invités en tant que personnalités politiques et ce problème par ailleurs très sensible du retour ou non du FIS n'est pas du ressort de la Cnltd». «La conférence nationale vise à imposer les règles de jeu démocratique garantissant le principe de la souveraineté populaire et la libre expression des Algériens, et n'ambitionne aucunement à changer le projet de société.» Par contre, les partis islamistes modérés qui dominent cette coordination pour le moment, sont favorables au retour de l'ex-FIS. Une catégorie d'islamisme politique radical appartenant au FIS dissous qui «doit recouvrer sa liberté individuelle et collective et son droit d'exercer la politique», soulignent-ils. Dans ce contexte ces derniers scrutent du côté de l'institution militaire. Par ailleurs, qualifiée d'évènement historique, toutes les forces d'opposition, toutes tendances confondues, étaient au rendez-vous à la Conférence nationale pour la transition démocratique du 10 juin dernier initiée par la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (Cnltd). Cette rencontre a été sanctionnée par l'élaboration de onze résolutions de la conférence dont la poursuite du combat pour un véritable changement qui concrétise la souveraineté du peuple dans le choix de ses décideurs et de ses représentants.