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La nouvelle tendance se nomme: Viber et What's Up
ALORS QUE LES SMS ET FACEBOOK FONT OFFICE DE «TRADITION» POUR LES VOEUX
Publié dans L'Expression le 30 - 07 - 2014

Les TIC ont donc gagné la fête de l'Aïd des temps modernes, mais rien ne remplacera les «bousboussete» (bises) des temps immémoriaux...
Nouvelle époque, nouvelles traditions! Alors que les SMS et Facebook font désormais office de «tradition» pour les voeux de l'Aïd, la 3 G a permis de faire émerger une nouvelle tendance: Viber et What's Up. Ce sont deux applications qui permettent de téléphoner et envoyer gratuitement un texto en national et à l'international, des fichiers, des photos, des vidéos...Et cela tout simplement grâce à une connexion Wifi ou la 3G! Les Algériens ont découvert cette année avec joie cette méthode moins coûteuse que les SMS ou les appels. Ainsi, ils n'ont pas hésité à «vibrer» (appels grâce à cette application) leurs proches qu'ils soient au pays ou à l'étranger sans surveiller le compteur des appels, ni entendre le fameux bip qui signale la fin de leur crédit téléphonique et encore moins faire exploser leurs factures! D'ailleurs, cette application s'est mise aux couleurs de l'Aïd en offrant à ces utilisateurs des autocollants (smiles): Aïd Moubarek, qu'ils peuvent envoyer directement à leurs contacts.
D'autres ont, par contre, envoyé sans limites des SMS, des vidéos ou des messages photos pour présenter leurs voeux à leurs proches ou amis, et ce quel que soit l'endroit où ils se trouvent dans le monde! Cette révolution des usages est le premier résultat de celle menée par les opérateurs pour faire encrer les smartphones et tablettes dans notre quotidien. C'est en effet grâce aux «méga-promotions» qu'ils ont fait pour l'acquisition de ces terminaux indispensables pour le téléchargement et l'utilisation de ces applications, qu'un grand nombre d'Algériens ont découvert Viber et What's Up. Néanmoins, malgré leur «immersion» dans la fête de l'Aïd, il n'en reste pas moins que Facebook reste la star incontestée de cet Aïd el Fitr. D'abord, par le nombre de ces utilisateurs en Algérie qui est plus important que pour ces deux applications qui commencent à peine à se vulgariser, mais aussi par le fait qu'il présente les mêmes avantages que les SMS, avec en plus la gratuité. Comme avec les «textos», ce réseau social permet d'envoyer des messages de voeux à plusieurs destinataires en même temps. «On écrit un seul message de voeux de l'Aïd que l'on envoie à tous nos contacts. Cela nous fait gagner du temps, et l'on n'oublie personne», témoigne Sidou, un jeune employé dans une société privée qui venait d'envoyer ses voeux à ses amis, mais aussi à ses contacts professionnels. Rachda, elle, a aussi opté pour des voeux «virtuels». Mais contrairement à Sidou, elle a choisi une illustration au lieu d'un message. «Une belle photo où est marqué Aïd Moubarek avec en fond une belle mosquée où j'ai marqué mes amis auxquels je veux souhaiter un bon Aïd el Fitr», rapporte-t-elle.
Moins coûteux que le téléphone...
L'application pour l'identification des amis sur les photos permet à chaque utilisateur de taguer ses contacts Facebook sur les photos qu'ils partagent. L'utilisateur mentionné recevra une notification et la photo apparaîtra dans la section «Photos de vous». Elle permet aussi de marquer plusieurs contacts en même temps.
Cette application a été utilisée par certains de nos compatriotes comme une façon originale de présenter leurs voeux. Ces deux «méthodes 2.0» de souhaiter un bon Aïd ont donc l'avantage de faire gagner du temps. mais aussi de l'argent. «Avec les textos, aussi, on peut faire des envois multiples. Mais chaque SMS nous coûte 5 DA, alors que sur Facebook, cela est gratuit pour ceux qui disposent d'une connexion Internet et pour les autres, cela ne leur coûtera que quelques dizaines de dinars au cybercafé», souligne Rachda, pour expliquer les raisons qui l'ont poussée à opter pour ces voeux de nouvelle ère.
Malgré cette nouvelle tendance «facebookienne», les SMS n'ont pas complètement disparu. Halim, lui, a choisi les deux méthodes. «J'ai envoyé des SMS à mes amis et proches, mais ceux que j'ai oubliés, je leur souhaite un bon Aïd dès que je les vois connectés sur Facebook à travers les discussions instantanées», affirme-t-il. «Comme ça je n'oublie personne», rétorque-t-il. Comme Halim, les voeux de Sabrina se sont faits en même temps sur Facebook et par SMS. «Je les ai envoyés de ces deux façons, car pendant la fête de l'Aïd, il y a une saturation du réseau téléphonique. Certains SMS ne passent pas du tout, même si on insiste. Alors que d'autres passent et n'arrivent pas à leurs destinataires, ce qui crée certains incidents diplomatiques», rapporte-t-elle avec humour. «J'envoie donc des textos et des messages sur Facebook, comme ça je suis sûre que mes voeux arrivent bien à destination», ajoute-t-elle.
Les textos restent aussi un moyen utilisé par les personnes débranchées des réseaux sociaux.
Cette situation a fait que le cybercafé et les kiosques multiservices soient pris d'assaut par les citoyens pendant l'Aïd. Qu'ils soient jeunes ou âgés, hommes ou femmes, ils se sont rendus dans ce genre de commerces pour accéder à une connexion Internet ou recharger en crédit leurs téléphones portables. L'envoi des voeux par SMS ou sur Facebook n'a pas manqué de susciter des débats. Si certains les voient comme un avantage, d'autres les perçoivent comme une ma-
lédiction. Ils estiment que c'est moins convivial que les visites familiales et qu'ils vident, ainsi, l'Aïd de son sens initial. «Déjà, les appels téléphoniques ont fait perdre à l'Aïd son charme, les gens préfèrent téléphoner que d'aller rendre visite à leurs proches. Maintenant, avec ces SMS et l'Internet, ils ne prennent même pas la peine de leur parler. Un message type qu'ils envoient à plusieurs personnes», proteste Da Belaïd qui préfère se déplacer le jour de l'Aïd pour souhaiter, de vive voix, un joyeux Aïd aux vieux oncles, vieilles tantes et autres aînés. «C'est cela le charme de l'Aïd, on est censé profiter de ces deux jours pour voir nos proches, que l'on n'a pas eu le temps de voir le reste de l'année», certifie-t-il. Les TIC ont donc gagné la fête de l'Aïd des temps modernes, mais rien ne remplacera les «bousboussetes» (bises) des temps immémoriaux...


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