Des échantillons des restes de ce qui pourrait être Hassen Hattab, ont été expédiés hier à Alger. La confirmation à 100% de l'identité du squelette retrouvé non loin du corps de Nabil Sahraoui, nécessitant plus de moyens techniques d'examen, des échantillons des restes de ce qui pourrait vraisemblablement être l'émir déchu du Gspc, Hassen Hattab, ont été expédiés hier à Alger. L'équipe de médecins légistes dépêchée à la morgue de l'hôpital Frantz-Fanon de Béjaïa a jugé utile de poursuivre les investigations dans la capitale où des moyens plus sophistiqués sont disponibles. Décidément, les autorités militaires semblent déterminées à connaître réellement l'identité de la dépouille, ou de ce qui en reste. Cette volonté d'approfondir les analyses allant jusqu'à recourir à celle de l'ADN, technique sans faille et moderne par excellence, explique largement l'importance de cette exploration. C'est en fait, à une incontestable expertise que l'on veut soumettre le cadavre retrouvé à El-Kseur aux fins de lever le doute quant à son identité. L'attente de la confirmation de cette hypothèse était telle chez tout un chacun qu'on avait l'impression que tous voulaient que ce soit celle de Hattab. C'est dire combien sont précieuses toutes les informations que cette expertise donnera pour la poursuite de la guerre que livre l'armée au fléau terroriste. Dans les maquis, l'opération de ratissage, dont les premiers résultats sont plus qu'encourageants, gagne chaque jour en intensité. La seconde étape a commencé depuis hier, par des bombardements intensifs des monts susceptibles d'héberger des terroristes, affirmait une source proche des patriotes. La collaboration des patriotes de la région a d'ailleurs été très fructueuse et l'on parle d'une forte mobilisation des citoyens de la région pour l'étape suivante, qui consiste à resserrer de plus en plus l'étau autour des éléments du Gspc. Sur le terrain, on reste convaincu que les auteurs de l'embuscade, qui avait coûté la vie à plus d'une dizaine de militaires, sont toujours en activité. On en veut pour preuve que le lot d'armes récupérées, ne contenait aucune arme appartenant aux soldats tombés dans l'embuscade du 4 juin dernier. La mise hors d'état de nuire de la direction à elle seule n'est pas suffisante, juge-t-on encore tant que les véritables exécutants ne seront pas éliminés. Mais le succès enregistré ces derniers jours semble donner des ailes aux hommes des forces combinées sur le terrain. Il y a effectivement une véritable détermination à en finir une bonne fois pour toutes avec les groupes qui sévissent dans la vaste région forestière s'étendant de la wilaya de Tizi Ouzou jusqu'aux portes de la ville de Béjaïa.