Relégué en Ligue 2 professionnelle de Mobilis, le Chabab Aïn Fakroun, dont la présence parmi l'élite nationale n'a duré que l'espace d'une saison, semble ne point désespérer et compte y revenir le plus vite possible. A tenir compte, en effet, de l'état d'esprit qu'anime le staff technico-administratif à la veille de la reprise de l'exercice 2014/2015, prévue pour le 15 août prochain face à l'AS Khroub, chacun aura le droit d'y croire en des lendemains meilleurs pour ce club. Sans perdre de temps, le CRBAF qui a repris le chemin des entraînements après un stage de préparation qui a eu pour cadre le complexe de Hammam Bourguiba (Tunisie) veut faire de cette nouvelle saison, un parcours exemplaire, en rendant l'équipe plus compétitive que jamais. Tirant en plus de l'expérience vécue aux côtés des ténors, lorsque l'on se rappelle que le Chabab Aïn Fakroun aurait pu disputer la finale de la coupe d'Algérie, si ce n'est son élimination in extremis en demi-finale face à la JS Kabylie (2-1 après prolongation). Le CRBAF reprend ainsi du service sans le moindre complexe, lui qui considère cette relégation comme un simple accident de parcours. Pour ce faire, il n'a pas lésiné sur les moyens au chapitre recrutement, avec le renfort de pas moins de onze joueurs et pas des moindres, allusion faite à Benchadli Riad (ES Sétif), Soualah Samir (CA Batna), Mostafa Oussama (CAB Bou Arrèridj), Ziad Hamza (CS Constantine), Yalaoui Nabil (WA Tlemcen), pour ne citer que ceux-ci. A la barre technique, les dirigeants du Chabab ont renouvelé leur confiance à Abbès Aziz, un coach dont la carte de visite est connue de tous. Interrogé à ce sujet, le coach Abbès Aziz (il a foulé pendant pas moins de 24 ans comme joueur les différents terrains de football pour ensuite se reconvertir en conseiller en sport) se dit confiant pour l'avenir du CRBAF. «Ayant pris les destinées du club à mi-chemin de la saison écoulée, malgré la relégation, le groupe est resté soudé, ce qui m'encourage à redoubler d'efforts et à garder en éveil la même passion pour le métier.» Le «point noir» soulevé par le coach reste la question de l'infrastructure, le club étant de nouveau obligé d'évoluer en dehors de ses bases. La même préoccupation est partagée par Bougadi Madani, président du conseil d'administration qui souligne que «si le CRBAF est en train de survivre, ce n'est ni plus ni moins que grâce à la bonne volonté d'une poignée d'actionnaires et de quelques sponsors qui pallient l'insuffisance de la subvention annuelle octroyée par l'APC».