Le ministre des Finances, Mohamed Djellab, a souligné que «l'opération de modernisation du système de paiement bancaire va dans l'intérêt des ménages et de l'économie nationale». Mohamed Djellab, ministre des Finances, a souligné que «L'Algérie devra commencer le processus de réforme de son système bancaire avant la fin de l'année en cours, afin de se mettre au diapason, à commencer par la modernisation du secteur en vue de s'adapter à l'exigence de la gestion financière et bancaire internationale», en marge de la 38e rencontre des Banques centrales arabes qui s'est tenue hier à Alger. Tout en reconnaissant un retard remarquable du système bancaire et financier national, le ministre des Finances, a souligné, en outre, que cette rencontre devra se consacrer à l'approfondissement des réformes des systèmes financiers et bancaires qui va dans le sens de l'amélioration et du bon fonctionnement du système bancaire et financier algérien. Contrairement à ce qui se dit en termes de qualité des services, la Banque d'Algérie est bien reconnue par sa compétence et son engagement, en termes d'accompagnement des investissements engagés par le gouvernement, a-t-il dit. Interrogé sur la question de l'inflation, le ministre des Finances a précisé que le taux d'inflation est situé à 1.5% et ne présente pas de danger réel pour l'économie nationale. «L'enveloppe budgétaire des investissements pour le prochain quinquennal qui est de 262 milliards de dollars, va dans le sens des investissements qui va forcément dans le sens de la croissance économique du pays», a-t-il dit, avant de préciser que tous les projets qui ont été engagés sont pris en charge dans la nouvelle loi de finances. S'agissant des répercussions positives ou négatives qui devront se dégager après la suppression de l'article 87bis, M.Djellab, précise que l'article 87bis, sera supprimé, conformément à la décision du gouvernement, tout en révélant que la question de l'article 87bis sera discuté dans la prochaine tripartite qui devra arrêter tous les contours qui englobent cette nouvelle loi qui va sans doute dans l'intérêt général des travailleurs algériens. Avançant dans un esprit de larges concertations visant la réforme du système bancaire et financier national au niveau des conseils concernés, le ministre des Finances n'a pas manqué de toucher le problème de fond, en abordant la problématique de l'évolution et de l'évaluation des compétences au sein du secteur, avant d'aller dans le sens de la diversification des sources et ressources économiques des grands chantiers du pays. Revenant sur le projet électronique des systèmes de paiement, M.Djellab, a affirmé que la Banque d'Algérie, travaille d'arrache-pied afin de passer du système de paiement traditionnel vers l'acceptation des chèques et cartes de paiements à commencer par les petits commerces jusqu'aux grandes entreprises économiques et commerciales, afin de sortir du gouffre de paiement par espèces qui engendre de nombreuses difficultés «L'opération de modernisation du système de paiement, va dans l'intérêt des ménages et de l'économie nationale. La réussite de cette nouvelle démarche nécessite l'adhésion de toutes les parties concernées», a affirmé le ministre des Finances. Le gros travail entrepris avance de manière générale dans le sens de la protection et du développement de l'économie du pays, a-t-il fait savoir. Répondant à la question du retour du crédit à la consommation, le ministre a précisé que l'opération a commencé d'abord à être mise en place auprès des entreprises commerciales et productives, avant qu'elle ne soit élargie aux particuliers dans les prochaines semaines ou mois. Concernant l'enveloppe budgétaire qui a été allouée au projet de l'embellissement de la capitale qui a enregistré la réunion de 15 ministres pour redorer le blason de la capitale, Mohamed Djellab, a révélé un montant de 200 milliards de dinars, avant de préciser que le problème ne réside pas dans la valeur monétaire, mais, dans un ensemble de facteurs qui doivent être réunis et mis en place, à commencer par l'étude du projet et la gestion des cités et ce, pour ne pas dire que «c'est un problème d'hommes et de compétences avant tout». Organisé à huis clos par la Banque d'Algérie, la 38e conférence des Banques centrales arabes, devra pondre à la fin de la réunion, un communiqué qui devrait ressortir au moins un minimum de détails.