L'université de Constantine I se positionne à la 1re place au niveau maghrébin, à la 28e au niveau africain et à la 2 256e place au niveau mondial, enregistrant une progression de 183 places par rapport au classement de janvier 2014. «Les critères de classement des universités dans le monde dépassent la dimension scientifique à celle commerciale, relevant une amélioration de la position des universités algériennes dans les derniers classements de certaines institutions spécialisées», a indiqué le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales. M.Mebarki a précisé que les «critères sur lesquels s'appuient les instituts et les établissements spécialisés dans le classement des universités dans le monde, dépassent la dimension scientifique et académique à celle commerciale». Selon le ministre, les «critères pris en considération dans le classement des universités se basent sur la réalité des universités des pays développés et leur rôle en faveur de la mondialisation et des entreprises économiques», précisant que «ces critères ne se limitent pas à la production scientifique, mais sont pris également en compte les activités de ces universités sur Internet, ce qui facilite le classement en leur faveur». Selon ce classement, l'université de Constantine I se positionne à la 1re place au niveau maghrébin, à la 28e au niveau africain et à la 2256e place au niveau mondial, enregistrant une progression de 183 places par rapport au classement de janvier 2014. L'université de Ouargla a été classée à la 2e place au niveau maghrébin, à la 30e au niveau africain et à la 2306e place au niveau mondial, marquant une progression de 1315e places, a indiqué le ministre. Selon le dernier classement annuel de l'Institut espagnol de recherche, spécialisé dans le classement des universités sur la base de la production scientifique, l'excellence, l'innovation et le développement technologique publié le mois en cours et ayant touché 5100 établissements universitaires, l'université des sciences et technologies Houari Boumediene se place à la 290e place en ce qui concerne l'innovation, à la 380e place pour ce qui est du développement technologique et à la 1400e place concernant la production scientifique. Le ministre a précisé que les résultats obtenus sont le «fruit des efforts consentis par le secteur pour se mettre au diapason des développements dans le monde, en se basant sur la performance dans le but de garantir une meilleure visibilité de l'université algérienne au double plan régional et international». Concernant la proposition d'un député sur la possibilité d'autoriser les étudiants du Sud à accéder aux spécialités de la médecine, de l'architecture et des langues étrangères, sans tenir compte des conditions d'inscription définies chaque année, le ministre a précisé que «la carte des filières et des spécialités obéit à une série de normes scientifiques, pédagogiques et structurelles», soulignant que «le secteur veille à assurer l'égalité des chances en matière d'inscription à travers un système reposant sur l'objectivité et la transparence». «Les étudiants issus des wilayas du Sud bénéficient du même traitement réservé aux autres étudiants du pays», a rappelé le ministre, précisant que «toute infraction aux règles d'inscription porte atteinte à la crédibilité du diplôme et à sa valeur scientifique».