Chez nous, même lorsqu'un entraîneur, qu'il soit algérien ou étranger, remporte un match, comme cela a été le cas avec Alain Michel ou bien Hugo Broos, l'épée de Damoclès peut à tout moment lui tomber sur la tête. Le championnat professionnel Mobilis de Ligue 1, vient tout juste de consommer le tiers de sa phase aller et avec lui toute une liste d'entraîneurs déjà limogés, ou bien contraints de rendre le tablier. Pour rappel, dès la fin de la seconde journée, c'était le Français Alain Michel qui allait ouvrir le bal ou plus exactement donner le ton malgré, cette fameuse valse des entraîneurs dont notre sport-roi est devenu coutumier depuis fort longtemps. Chez nous, même lorsqu'un entraîneur, qu'il soit algérien ou de nationalité étrangère, remporte un match, comme cela a été le cas du Français Alain Michel, ou bien celui du Belge Hugo Broos, l'épée de Damoclès peut à tout moment lui tomber sur la tête. Combien sont-ils vraiment tous ces entraîneurs en chef qui peuvent se targuer aujourd'hui de driver leurs équipes respectives sans se sentir le moindre du monde menacés de limogeage? Très peu en réalité, tant beaucoup de présidents de club, comme par exemple celui de la JS Saoura, en l'occurrence Zerouati, jusqu'ici un inconnu au bataillon et qui se trouve être un mécène, décident de tout, comme bon leur semble. On recrute puis on limoge un entraîneur par manque de vision ou bien surtout parce que bon nombre d'entraîneurs sont rapidement mis devant le fait accompli, notamment quand les résultats tant escomptés ne se concrétisent pas très vite. Pour preuve, depuis l'entame de la nouvelle saison footballistique 2014-2015, quatre clubs de Ligue 1 ont déjà changé d'entraîneur et actuellement plusieurs autres de leurs collègues sont en sursis. Ainsi, après la JS Saoura, le RC Arba, le MC Oran, puis la JS Kabylie, les coachs actuels du MCA, du NAHD, et même celui de l'USM Alger, pourrait d'ici peu connaître le même sort que celui d'Alain Michel, de Mekhazni, de Chérif El Ouazzani et du Belge Broos. Hormis le cas du désormais ex-driver de la JS Kabylie, le limogeage des trois premiers entraîneurs sus-cités, confirme de manière incontestable le manque de crédit flagrant, devenu légion chez beaucoup de présidents de club. Pour preuve, tous ces présidents qui ressassent partout qu'ils ont en tête un ambitieux projet sportif à long terme, n'ont malheureusement aucune notion en la matière. Seul le résultat dans l'immédiat compte à leurs yeux, pour espérer faire l'unanimité auprès de leurs supporters. Par contre, les présidents de club qui prônent souvent la stabilité de leurs staffs techniques et qui visent réellement le long terme, se comptent souvent sur les doigts d'une seule main. Par exemple, aujourd'hui, le nom de Djamel Menad est annoncé dans plusieurs clubs à la fois, alors que ce dernier n'est pas encore rentré au pays. On évoque aussi un probable retour de l'Algérien Abdelhak Benchikha qui a subi au Maroc, le même sort que son compatriote Menad en Arabie Saoudite, et que certains clubs de Ligue 1 actuellement en mauvaise passe, souhaitent recruter à tout prix. Cette valse des entraîneurs, en perpétuel mouvement aussi en Ligue 2, reflète exactement le manque flagrant de professionnalisme de certains dirigeants qui recrutent souvent à tout bout de champ des techniciens même de renom et qui tournent souvent casaque, quand la rue gronde. Il n'en demeure pas moins que du côté de certains entraîneurs et ils sont malheureusement devenus légion, quelle que soit leur carte de visite, le dernier mot revient souvent à leur club employeur. Comme quoi, d'ici la fin de la phase aller du championnat en cours, il est quasiment certain que la valse des entraîneurs qui bat déjà son plein, peut encore prendre de l'ampleur au cours des semaines à venir.