Selon le président du jury, la première édition du concours a vu la participation de 199 journalistes. Les ministres des Moudjahidine et de la Communication ont organisé, avant-hier soir à la Résidence El Mithaq à Alger, la cérémonie de remise des prix aux journalistes lauréats du «Prix des enfants de Novembre». C'est lors d'une cérémonie conviviale marquée par la présence de plusieurs ministres, dont celui des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa et celle de la Culture Nadia Labidi, en plus du ministre de la Communication Hamid Grine et celui des Moudjahidine Tayeb Zitouni, que les prix ont été attribués. Des responsables des médias et le président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel, Miloud Chorfi, étaient également présents. Le concours organisé à l'occasion du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale visait à récompenser les meilleurs articles, reportages, récits ou enquêtes relatifs à la guerre de Libération nationale (1954-1962). Selon le président du jury, Amine Bechichi, la première édition du concours a été marqué par la participation de 82 journalistes de la presse écrite, 97 de la Radio et 20 du secteur de l'audiovisuel. Les trois premiers Prix de la presse écrite ont été attribués, respectivement, aux journalistes du Quotidien d'Oran, Djaridate El Ahrar (quotidien arabophone) et la revue Memoria. Ceux des travaux radiophoniques ont été remportés par, respectivement, la Radio algérienne internationale, la radio régionale de Mila et la Radio nationale Chaîne II qui a réalisé un portrait sur le colonel Mohand Oulhadj. En ce qui concerne l'audiovisuel, les prix ont été accordés à un journaliste de l'Entv (1e Prix), à un journaliste de Chourouk TV (2e Prix) et à un journaliste de Dzair TV (3e Prix) pour un travail sur les essais nucléaires français à Reggane. Abdelkader Kherbouche, réalisateur du reportage, intitulé «le legs empoisonné» a appelé, dans une brève intervention, les responsables algériens à prendre en charge le cas d'une fillette qui risque de perdre définitivement la vue à cause des implications des essais nucléaire sur les populations des régions concernées. Le prix du jury a été attribué, quant à lui, à Madani Houas, un journaliste qui a exercé durant la période coloniale et après l'indépendance. Dans sa laconique intervention à cette occasion, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a exprimé son souhait que le «Prix des enfants de Novembre» se poursuivra dans les années à venir, estimant que chaque travail fait sur la révolution est un honneur aux enfants de Novembre. Pour lui, Novembre incarne toutes les valeurs comme celle du sacrifice et de l'amour de la patrie. Pour sa part, le ministre des Moudjahidine Tayeb Zitouni, a rendu un hommage à la presse nationale, saluant, au passage tous les participants au concours ainsi que les membres du jury. Il a qualifié le Prix de «très important» tout en insistant sur le rôle des médias dans la vulgarisation de l'histoire de la guerre de Libération déclenchée un certain 1er novembre 1954. La suite est connue. Cette révolution a été menée par des hommes de la trempe des Krim Belkacem, Abane Ramdane, Mostapha Benboulaid, Larbi Ben Mhidi et tous ceux dont les noms sont inscrits en lettres d'or dans l'Histoire. La liste est très très longue.