Le ministère de l'Education nationale est favorable à "un examen favorable" du statut particulier des travailleurs du secteur, qui devrait s'accomplir "dans la sérénité et loin de toute précipitation", a indiqué dimanche le directeur de gestion des ressources humaines au ministère, Abdelhakim Belabed. Le responsable, qui intervenait sur les ondes de la chaine III de la radio nationale, a déclaré que "toutes les revendications relevant de l'éducation nationale ont été satisfaites", réitérant, dans ce sens, la position de la tutelle qui favorise les voies du dialogue. M. Belabed a plaidé, à ce titre, pour une révision des statuts qui "nous évitera de tomber dans les imperfections" constatées dans le statut en vigueur depuis mai 2012. "Le statut actuel présente des imperfactions, parce qu'il a été fait dans la précipitation", a souligné le responsable, qui a évoqué "des surenchères syndicales", alors que l'élaboration de ce texte n'est pas une affaire des syndicats à eux seuls. M. Belabed a estimé, à ce propos, qu'une révision du statut "nécessite du temps", jugeant nécessaire "une évaluation des étapes, un traitement des différents grades et une formulation des propositions, pour avoir arriver à un "statut modèle". Indiquant que sept organisations syndicales ont été reçues "individuellement" et qu'une parmi elles a abandonné l'option de la grève annoncée pour les 10 et 11 février, M. Belabed a fait savoir qu'une organisation avait suggéré une durée de 3 ans pour une révision du statut, relevant que la tutelle songe à une échéance de 5 années. Pour ce qui est des budgets des oeuvres sociales estimés à 20 milliards DA, le responsable a soutenu que "le ministère de l'Education est concerné dans 2 ou 3 aspects", précisant que "la tutelle veille à ce que cet argent profite à tous les fonctionnaires du secteur et pas seulement aux organisations syndicales". Concernant l'opération de recrutement des enseignants pour la prochaine année scolaire, il a indiqué que "l'opération va se dérouler comme prévue", refutant toute intention de sa suspension. A propos des enseignants contractuels, estimés à 18.000, et leurs parts dans le futur recrutement, le même intervenant a estimé qu'ils "ont un avantage réglementaire pour réussir l'examen vu l'expérience qu'ils cumulent".