La séquestration en Irak de deux journalistes français et de deux Italiennes, membres d'une ONG humanitaire, ne cesse de susciter l'indignation de toute la communauté nationale et internationale. En Algérie, les voix s'élèvent d'un peu partout pour condamner la prise d'otages qualifiée unanimement «d'acte ignoble». En effet, les membres de la section algérienne de la Fédération internationale des victimes de terrorisme (Fivt) ont exprimé, dans un communiqué adressé hier à notre rédaction, leur solidarité avec les deux journalistes et les militantes italiennes, enlevées jeudi en Irak. «Nous réagissons à ces actes criminels en tant que musulmans qui se battent pour que plus jamais l'islam ne soit instrumentalisé à des fins politiques qui ont souillé son image», a-t-on mentionné. Dans un autre communiqué, signé par neuf associations féminines, dont Djazaïrouna, Rafd, SOS femmes en détresse et Therwa N'fatma N'soumer, les femmes algériennes condamnent sans réserve l'enlèvement des deux «ressortissantes pacifistes» italiennes Simona Pari et Simona Torretta activant pour le compte de l'ONG internationale humanitaire «Un pont pour Baghdad».