Une violence dans nos stades face à laquelle, même le huis clos ne semble guère produire l'effet escompté sur ces galeries qui commettent tous les week-ends, des actes dénoncés et qui continuent de ternir l'image de notre sport-roi. Depuis son accession parmi l'élite de la Ligue 1 Mobilis, au demeurant historique pour le Sud-Ouest, la JS Saoura a malheureusement rejoint à son tour le peloton des ténors considérés à juste titre, de véritables clubs récidivistes et devenus aujourd'hui coutumiers en matière de violence. Une violence dans nos stades de football face à laquelle, même le huis clos ne semble guère produire l'effet escompté sur ces galeries de supporters qui commettent tous les week-ends, des actes combien dénoncés par nos soins, et qui davantage continuent de ternir chaque jour l'image de notre sport-roi national. Pour cause, nos amis de la JS Saoura dans et notamment les supporters du club n°1 de Béchar, se sont encore distingués lors du match JSS-CSC, par un comportement des plus condamnables, en visant, via des projectiles, les joueurs des Sanafir. Un jet de pierres en direction du portier international Mohamed Cédric qui a eu le grand malheur d'arrêter au cours du temps additionnel un penalty et qui empêchait ainsi les Saouris de s'imposer chez eux. Cette histoire de jet de projectiles dans nos stades, est devenue une réaction systématique un peu partout, en guise de mécontentement de la part d'une galerie locale. Et celle de la JS Saoura est devenue aujourd'hui insupportable, car du côté des dirigeants bécharis, à leur tête le président Zerouati, on semble avoir pris le parti de n'accorder aucune importance à ce type de comportement multirécidiviste et qui nous renvoie aujourd'hui une image très laide de ce club. La capitale du «gnaoui», fort prisé par le public algérien, se voit aujourd'hui ternie à son tour par des comportements de supporters bécharis, devenus à leur tour des voyous, comme il en existe partout dans beaucoup de nos stades de football et qui semblent surtout totalement «oublier» le terrible drame sans précédent qui a frappé l'été dernier à Tizi Ouzou, notre football national. Cependant, pourquoi la ligue en charge du championnat professionnel Mobilis des Ligues 1 et 2, n'a sanctionne que d'un seul match à huis clos, un club dont les supporters continuent de verser régulièrement dans la violence et qui a déjà fait l'objet de précédentes sévères décisions, d'ordre sportif et financier? Pourquoi la Ligue n'a pas daigné sévir cette fois contre la JS Saoura, ou bien à l'égard de tous ces clubs comme celui de l'AS Boussaâda qui a fait vivre un enfer à l'USM Blida, pour arriver à ses fins. Faut-il se contenter d'un simple rapport de match et appliquer un barème de sanctions qui reste aujourd'hui très discutable, jusqu'au déroulement d'un prochain très grave drame qui risque sérieusement de se produire dans beaucoup de stades de football? C'est la question qui revient sans cesse et qui continue de nous faire craindre le pire. Pour cause, tant que la main ferme des gestionnaires de notre sport-roi actuel restera lettre morte, des clubs comme la JS Saoura, viendront s'ajouter à la longue liste des équipes multirécidivistes, dans un domaine qui semble malheureusement avoir fait «école» chez nous.