Quelques semaines après l'incident «de la jupe jugée courte à l'entrée de l'Université d'Alger» et qui a soulevé un tollé, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar s'est ressaisi en représentant des excuses à l'étudiante victime de cette discrimination. «Je dis à travers vous, à cette Dame, si elle s'est sentie offensée ou privée de ses droits, je lui présente mes excuses», a indiqué le ministre au micro de la chaîne de télévision privée Echourouk. Selon le ministre, «ce qui s'est passé n'était pas à cause de la politique de l'université ni à cause d'une directive». Le ministre a ainsi minimisé l'incident en affirmant qu'il ne s'agissait pas d'une instruction ou d'un règlement intérieur, laissant entendre que c'est un excès de zèle de la part de l'agent de sécurité. La question qui s'impose alors est la suivante: le responsable de ce dépassement ayant contraint le ministre de l'Enseignement supérieur à s'excuser sera-il sanctionné? On attend les jours à venir pour voir. Pour rappel, il y a quelques semaines, une étudiante en droit portant une jupe jugée par l'agent de sécurité «très courte» d'accéder à l'université pour passer son examen, le recteur, actuel ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait, rappelle-t-on, donné raison à l'agent de sécurité.