La ville du Vieux Rocher est malade de son football et de la situation de ses deux clubs phares. Les deux clubs constantinois, le CSC et le MOC, lambinent en route et ont intérêt dans les prochaines journées de leurs championnats respectifs à gommer les déficits de points enregistrés au stade Hamlaoui. Mais cela risque de ne pas être suffisant. Pourtant, aucun des sportifs constantinois ne présageait une telle déroute des deux équipes phares de la ville du Vieux Rocher. Or, après seulement onze journées de compétition, que déjà elles sont parties pour en baver et tout indique qu'elles doivent éviter de traîner si elles ne veulent pas rejoindre en fin de parcours le purgatoire. Comment leurs affaires se présentent-elles? Assez mal dans l'ensemble. Le CSC, après avoir accueilli au stade Hamlaoui trois des grosses cylindres de l'élite nationale (JSK, USMA et MCA), n'a recueilli que des miettes (un nul, 1-1, contre le premier et deux défaites, 3-1 et 4-2, contre les deux autres). Il a, donc, carrément abandonné huit points sur son champ d'honneur. Huit points qu'il lui faudra grappiller ailleurs sans être assuré de faire à l'extérieur, ce qu'il ne réussit pas chez lui! L'autre club, en l'occurrence le MOC, traîne sa misère en division deux, pour cause de guerres intestines et n'arrive même pas à battre chez lui la lanterne rouge. Au train où vont les choses, il est possible qu'il ne soit plus, très vite, maître de son destin. Il sera contraint de ne lutter que pour le maintien, lui qui était donné candidat à l'accession en début de saison. Depuis le CSC a renoué avec la victoire chez lui face au WAT mais il est loin de s'être tiré d'affaire. Quant au MOC il reste sur une nouvelle défaite à El Eulma. C'est dire que l'équilibre est plus que jamais instable dans ces deux équipes qui vont devoir compter les points au fil des marches car le moindre qu'ils obtiendre ont vaudra son pesant d'or. L'inconvénient, c'est qu'une telle entreprise réclame sang-froid, confiance et stabilité à tous les niveaux, trois caractéristiques qui ne sont pas le lot commun des Vert et Noir et des Blanc et Ciel. Gare au doute, car tout un chacun sait que le doute est l'ennemi du football. C'est un des constats dans lequel patauge le foot constantinois et il est demandé d'y remédier, sinon...