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Le "wait and see" des partis
APRÈS LE MESSAGE PRESIDENTIEL
Publié dans L'Expression le 01 - 11 - 2015

On assistera peut-être à un rapprochement historique entre le pouvoir et l'opposition et on peut s'attendre à un plébiscite de la nouvelle Loi fondamentale du pays.
Le message du président de la République n'a pas laissé la classe politique et notamment les partis de l'opposition, sans réaction. Dévoilant quelques grandes lignes du projet de révision de la Constitution, le chef de l'Etat a évoqué la mise en place d'un mécanisme indépendant de surveillance des élections. Dans une déclaration à L'Expression, le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou rappelle que l'instance de surveillance des élections existe déjà. «Il ne s'agit pas d'être pour ou contre cet amendement proposé», note Nebbou, soulignant qu' «on ne connaît pas les détails». Il reste néanmoins, selon le premier secrétaire du FFS, que la démarche choisie par le président de la République pour réviser la Constitution, «pose un problème dans sa forme». De fait, le patron du FFS qui estime que «la démocratie ne se décrète pas», indique que le meilleur moyen de réviser la Constitution est d'aller vers une Constituante. Abderrezak Makri, président du MSP, fait une lecture plutôt optimiste du message présidentiel sur la question du mécanisme de surveillance des élections, n'hésitant pas à parler de «pas positif». Mais cet optimisme n'empêche pas, de la part du parti islamiste, une posture suspicieuse. «Reste à savoir comment le pouvoir compte concrétiser ce projet? En d'autres termes, quelles seront les prérogatives de cette instance. Qui va la diriger? Quel sera son ancrage juridique?», s'interroge Makri, dans une déclaration rapportée par TSA. Cela dit, le patron du MSP croit savoir que la proposition du président de la République est en rapport avec la conjoncture économique que traverse le pays. Une manière quelque peu étrange de lire un message présidentiel sur un chapitre aussi essentiel que la Loi fondamentale du pays. Quant à Sofiane Djilali, président de Jil Jadid, la lecture qu'il fait du message du président est tout aussi «nombriliste». Il est tout simplement convaincu que «le message de l'opposition aurait été entendu. Si les verbes se transforment en actes, ce serait intéressant», dit-il à TSA. Et à Djillali Sofiane de critiquer: «Ce ne sont pas quelques mots qui vont nous convaincre de sa bonne foi. On va attendre pour voir.» Au RCD, la réaction est plutôt positive compte tenu du discours traditionnellement dur à l'égard du président de la République. «La mise en place d'une instance indépendante de surveillance des élections telle qu'elle est annoncée par le chef de l'Etat, si elle ne vient pas à être dévoyée de son rôle, est une bonne nouvelle pour enfin aboutir à des institutions légitimes. Cette proposition a longtemps été défendue par le RCD avant d'être adoptée par l'écrasante majorité de l'opposition. Nous espérons seulement que ça ne sera pas de la poudre aux yeux. Nous attendons des actes», affirme Atmane Mazouz, chargé de la communication au RCD. Mohamed Douibi, président d'Ennahda, rappelle, lui aussi que «ce mécanisme de surveillance des élections ressemble peut-être à la commission indépendante de surveillance des élections qui existe déjà et qui travaille sous la tutelle de l'administration». Et de rappeler l'une des principales revendications de l'opposition, à savoir, «une instance indépendante pour l'organisation et la gestion des élections. S'il ne s'agit pas d'instance d'organisation et de gestion, cela veut dire que nous n'avons pas fait de pas en avant», souligne Douibi, dans une déclaration faite à TSA. Le parti El Adala d'Abdellah Djaballah est plus catégorique. «C'est une instance vide sans aucun intérêt. L'opposition a exigé la mise en place d'une commission indépendante chargée de l'organisation des élections et non une instance de surveillance du scrutin», indique Benkhelaf, responsable dans ce parti. Ramdhane Taâzibt du PT, Karim Tabbou porte-parole du parti, l'Union démocratique et sociale (UDS), ont minimisé le message du président, arguant que le vrai problème de l'Algérie est ailleurs. Pour le PT, le problème est prioritairement économique, alors que l'UDS relève que toutes les Constitutions qu' a connues le pays n'ont pas été respectées. En définitif, il semble que l'opposition, à une ou deux exceptions, note une avancée dans le discours du président, mais reste tout de même sur ses gardes et attend de voir venir. Cela dit, le président de la République marque un point, en attendant le contenu final des amendements constitutionnels. Dans le cas où le mécanisme de surveillance des élections converge avec la revendication de l'opposition, on assistera peut-être à un rapprochement historique entre le pouvoir et l'opposition et on peut s'attendre à un plébiscite de la nouvelle Loi fondamentale du pays.

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