Il a aussi été question de la réalisation de la grande mosquée d'Alger. Dans son communiqué, transmis par l'APS, il a été question, lors de cette réunion, de la réalisation de la grande mosquée d'Alger, de l'adoption d'un nouveau décret pour la zone franche de Bellara et, enfin, de l'accord d'association avec l'Union européenne. Pour la grande mosquée d'Alger, le conseil de gouvernement a examiné et adopté un décret exécutif portant création d'une agence nationale de réalisation de la grande mosquée «qui sera un témoignage spirituel, culturel et architectural des réalisations de la nation...(et) un reflet exclusif de la culture nationale». L'agence aura le statut d'établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) et sera chargée, outre la réalisation de la mosquée, «des conditions appropriées à son entretien et sa gestion». Concernant la zone franche de Bellara (wilaya de Jijel), le conseil de gouvernement a adopté un décret exécutif abrogeant le décret du 05 avril 1997, portant création de la zone de Bellara. Cette zone franche, disposant de 523 hectares déjà aménagés, était «en instance de concrétisation» depuis près de dix ans (décret de création datant de 1997) mais son attractivité n'a pas été au rendez-vous. Le gouvernement a donc décidé de l'ériger en zone industrielle d'intérêt régional. Un organisme central, qui s'appuiera sur l'Agence nationale du développement de l'investissement (Andi), fera les attributions de terrains aux investisseurs nationaux et étrangers désireux s'y implanter. Sa gestion sera assurée par la Société de gestion industrielle (SGI). Disposant d'une assiette extensible jusqu'à 700 hectares en plus d'une desserte ferroviaire, celle-ci peut devenir sur ce plan une des zones industrielles la plus importante du pays. En tout cas, le gouvernement affiche clairement sa volonté d'en faire «un pôle économique de développement régional» Cette «nouvelle» zone est appelée «à recevoir des industries non polluantes et en relation avec les potentialités naturelles et minières de la région». Le troisième volet examiné par le conseil du gouvernement concernait l'accord d'association de l'Algérie avec l'Union européenne, signé le 22 avril 2002 par l'Algérie à Valence en Espagne et ratifié, depuis lors, par 14 pays de l'Union européenne (les 10 nouveaux membres de cette organisation ne sont pas concernés par sa ratification). Pour le secteur agricole, il est prévu des «réductions et suppressions de protection tarifaire portant sur un très grand nombre de nos importations en provenance de l'Union européenne. En contrepartie, l'Union européenne élargira la liste des produits agricoles algériens éligibles à l'accès en Europe avec des taux réduits, y compris les primeurs». A ce titre, les ministères de l'Agriculture, de l'Industrie et de la PME, en coordination avec les ministères des Affaires étrangères et du Commerce, mèneront une «nouvelle opération d'information et de sensibilisation en direction des opérateurs économiques nationaux». Enfin, le ministère des Affaires étrangères a été chargé par le gouvernement de mettre en route la procédure de ratification de l'accord d'association qui aboutira au conseil des ministres puis au Parlement dans ses deux chambres à la prochaine session de printemps.