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"Nous devons engager des réformes profondes"
ALI HADDAD AUX JOURNEES ALGERIENNES DE L'ENTREPRISE À ALGER
Publié dans L'Expression le 18 - 11 - 2015


Le patron du FCE
La diversification de l'économie est inéluctable, son articulation autour de l'entreprise privée ne l'est pas moins. Tout le monde doit adhérer à cette démarche, recommande le FCE qui y voit la planche de salut de l'économie algérienne.
A l'occasion de la tenue de la quatrième édition des Journées algériennes de l'entreprise organisée par le FCE, Ali Haddad, appuyé en cela par tous les experts présents à la rencontre, a plaidé vigoureusement pour la diversification de l'économie nationale.
«Le défi majeur de notre pays pour les prochaines années tient dans l'impérative nécessité de diversifier son économie, mais aussi dans la nécessité de sortir rapidement de sa dépendance externe. Cependant, il ne s'agit pas d'en sortir par un repli sur soi mais en engageant des réformes courageuses et déterminées qui assureront le développement à long terme de notre économie», a-t-il déclaré dans ce sens. Selon l'ensemble des intervenants, cette démarche d'ouverture et de réforme profonde de la structure de notre économie est inéluctable d'autant plus que, à présent, le retournement de situation sur le marché pétrolier a mis l'économie algérienne dans une situation de difficultés majeures aussi bien pour ses finances publiques que pour son commerce extérieur.
En effet, a rappelé Ali Haddad dans son allocution d'ouverture, l'économie algérienne est totalement arrimée aux recettes des exportations des hydrocarbures (98% des recettes des exportations; 30% du PIB); un financement du budget de l'Etat dépendant de la fiscalité pétrolière (plus de 60% des recettes de l'Etat); une consommation dopée par des subventions tous azimuts (30 Mds de dollars); un commerce extérieur déséquilibré en termes de structures des exportations (seulement 2 Mds de dollars d'exportations hors hydrocarbures) et un volume des importations devenu difficilement compressible (plus de 60 Mds de dollars entre les biens de consommation et les intrants industriels). Ces éléments induisent, selon les experts ayant pris part aux débats, le développement exponentiel de l'économie informelle, la faible création d'entreprises et le lent développement des entreprises existantes. De plus, l'autre problème qui se pose pour l'économie algérienne et qui reste fondamental, c'est son intégration à l'économie mondiale et son manque de compétitivité à l'échelle internationale.
La conférence qui a réuni plus de 500 participants venant du monde des affaires, des administrations publiques, des universitaires, des représentations diplomatiques et des agences du système des Nations unies (Banque mondiale, Pnud, Onudi, Unictad, OMC...) a débouché, après des échanges et des débats ayant fait le tour de toutes les questions inhérentes à la problématique de l'emergence de l'économie algérienne et de sa diversification, notamment sous l'impulsion du secteur privé, sur une série de recommandations. Ces recommandations se sont articulées autour de six axes: la stabilisation du cadre macroéconomique, les transformations structurelles, les politiques sectorielles, les politiques transversales, l'accompagnement institutionnel et la question des infrastructures. Dans le cadre de ces recommandations, le FCE plaide, en premier chef, pour la diversification des sources de financement des infrastructures, la consolidation de l'investissement dans les infrastructures par le recours à la délégation de services prévue dans le nouveau Code des marchés qui ne grève pas le budget de l'Etat et la coordination des politiques macroéconomiques entre elles (la politique monétaire et de changes de la Banque d'Algérie et la politique budgétaire du ministère des Finances) et entre les politiques macroéconomiques et les politiques industrielles et commerciales». Il a également été souligné qu'il est impératif de «réduire les rigidités du marché du travail pour faciliter la mobilité des ressources, de libérer l'investissement pour faciliter la mobilité des capitaux et les transformations structurelles de l'économie en ouvrant au secteur privé national tous les secteurs non stratégiques (lesquels seront expressément désignés) et en menant une politique résolue d'attraction des IDE.
D'autres recommandations comme la limitation de la règle des 49/51% aux secteurs stratégiques clairement désignés, l'appui au développement des IDE (avec ou sans partenaire local) dans les filières prioritaires ainsi que la réinstallation du Commissariat général de la planification et la prospective et le placer auprès du Premier ministère ou de la Présidence. Un accent a par ailleurs été mis particulièrement sur le développement des zones spéciales d'exportation (zones franches) en revenant à l'ordonnance 03-02 abrogée en 2006. Dans son allocution de clôture de la rencontre, Ali Haddad a appelé à des réformes profondes et courageuses. «Nous disons qu'il est urgent pour notre pays d'engager de plus profondes réformes... Nous devons prendre garde au plus grand danger qui guette aujourd'hui notre pays, celui d'avoir à consommer ces ressources rares sans créer les conditions de leur renouvellement par le travail», a-t-il clamé.


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