Le CS Constantine, éliminé avant-hier en 32es de finale de la coupe d'Algérie par le MCE Eulma sur le score de 1-0, a enchaîné son huitième match sans victoire, entraînant plus que jamais le club dans la crise. L'arrivée en «pompier» du technicien franco-portugais Didier Gomez da Rosa à la barre technique en remplacement d'Hubert Velud n'a pas encore apporté le déclic à un groupe plus que jamais dos au mur, au grand dam des responsables qui ne savent plus à quel saint se vouer. Attendu comme un messie, Gomez a tenté de redresser la barre, en vain, puisque le CSC continue de manger son pain noir, à une journée de la fin de la phase aller. Le départ de Velud, qui avait essuyé des critiques acerbes de la part des supporters mais aussi de certains dirigeants, avait été accueilli avec un grand soulagement par presque tous les Clubistes. Les supporters ont compris alors que le mal de l'équipe était plus profond et que la solution ne résidait pas dans le changement opéré au niveau du staff technique, assurent les plus avertis. Il faudra remonter à la 7e journée du championnat pour assister à la dernière victoire du CSC face à l'USM Harrach (2-0), le 2 octobre dernier au stade Chahid-Hamlaoui. En essuyant avant-hier une énième défaite sur la pelouse du stade Messaoud-Zeggar, les coéquipiers du capitaine Yacine Bezzaz n'ont désormais plus qu'un seul objectif: celui de se battre pour assurer leur maintien. A une journée de la fin de la première partie de saison, le CSC occupe la 15e et avant-dernière place au classement avec 13 points. Un autre faux pas à domicile face au RC Arba lors de la 15e journée prévue le week-end prochain pourrait avoir des répercussions «catastrophiques» pour une équipe en manque de confiance. Au niveau de la direction, le directeur général Mohamed Haddad n'a pas résisté à la pression, décidant de se retirer des affaires de la formation de l'Est, pour être remplacé par Abdelhamid Harkati. Les matchs de la phase retour du championnat seront de véritables «finales» pour le CSC, dont les joueurs sont appelés plus que jamais à se serrer les coudes s'ils ne veulent pas retrouver la Ligue 2 qu'ils avaient quittée en 2011.