Du nouveau dans le secteur des Travaux publics. Celui-ci sera doté incessamment d'une structure permanente de gestion des risques se voulant un gage de prévention contre les catastrophes naturelles en tous genres. La création de cette structure, annoncée, hier, par le ministre, M.Amar Ghoul fera office, a-t-il précisé, d'une banque de données où tous les acteurs impliqués dans le processus de réalisation d'infrastructures de base trouveront des informations nécessaires à même de se prémunir des risques éventuels de la nature. «Le ministère des Travaux publics est engagé dans un travail de révision des critères de qualification», dira, en outre, son premier responsable, M.Amar Ghoul. Ces critères sur lesquels s'arc-boute la gestion des risques seront donc informatisés, indique-t-on, au niveau de la nouvelle structure relevant de la tutelle des Travaux publics. La même structure aura pour seule mission la conception d'une méthode des gestions des risques qui «passe nécessairement par une étude approfondie des projets. De même que la fiabilité du contrôle et des diagnostics sont également exigés», a souligné M.Amar Ghoul, lors d'une journée d'étude tenue hier au siège de son ministère. Ainsi, la tutelle des Travaux publics qui s'implique dans la gestion des risques préconise, selon son premier responsable, non seulement d'assurer une longévité des infrastructures et ouvrages réalisés ou en cours de réalisation, mais aussi de situer les responsabilités au moment où une catastrophe naturelle aurait lieu. Sur ce point précis, le ministre des Travaux publics a sollicité et les bureaux d'études et les entreprises de réalisation des projets à souscrire un contrat d'assurance professionnelle. Lors de la rencontre d'hier consacrée à la gestion des risques, à laquelle ont pris part des responsables de plusieurs départements ministériels, tel celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, M.Ghoul a déclaré que la nouvelle structure à mettre sur pied sera aussi chargée d'assurer une coordination avec d'autres ministères pour le même objectif de prévention des risques. Enfin, parmi les risques susceptibles de survenir dans le secteur des Travaux publics, M.Amar Ghoul a cité, entre autres, l'effondrement des ouvrages ainsi que l'érosion des sols. «La plantation d'arbres aux abords des routes n'est pas un luxe mais c'est une nécessité», a-t-il conclu.