Gisements. Les experts du think tank européen «bruegel» viennent de rappeler «qu'une étude publiée en 2005 par le Centre aérospatial allemand a estimé que l'Algérie possède le potentiel le plus élevé dans le monde en matière de production d'énergie solaire concentrée». Ils recommandent à l'UE de renforcer sa coopération dans ce domaine. Cette position à la première place mondiale s'explique aisément. Il y a d'abord le taux annuel d'ensoleillement exceptionnel qui est propre à l'Afrique du Nord. A cette différence notable que l'Algérie, de par sa superficie, est le plus grand pays d'Afrique. Le taux d'ensoleillement dans le plus grand espace fait de notre pays le plus important gisement de cette énergie renouvelable. C'est-à-dire sans fin. Cela n'a évidemment pas échappé à nos dirigeants qui ont décidé, une stratégie de production d'énergie tirée à 40% du solaire d'ici 2030. Soit dans 15 ans. Une nouvelle richesse à court terme qu'il faut ajouter à nos immenses réserves de gaz naturel qui n'est pas polluant comme le pétrole ou le charbon. Ce qui veut dire que même si le prix du baril de pétrole ne se redressera jamais, l'Algérie a d'autres arcs à son violon. Ceci pour les richesses naturelles. Pour la rente. Les autres richesses que l'Algérien peut créer par son travail et ses efforts sont multiples. D'abord, il peut, s'il le veut, atteindre rapidement son autosuffisance alimentaire. Avec un million d'hectares de terres irriguées et un autre million en voie de l'être, avec les 70 barrages existants et ceux qui sont en cours, avec ses usines de dessalement d'eau de mer, ses usines de traitement des eaux usées, la couverture de nos besoins alimentaires ne dépend plus que de notre travail. Ce n'est pas les bras qui manquent vu la jeunesse de notre population. Il suffit jusque de créer le déclic, de mettre en place des dispositifs alléchants pour voir notre jeunesse se ruer vers les Hauts-Plateaux et le Sud pour fertiliser ces vastes étendues en jachère. Pour parfaire, un programme (d'aide et de facilitations diverses) agro-industriel doit y être adossé. Pour ne perdre aucune «miette». Une fois notre «assiette» ainsi assurée, nous avons tous les produits touristiques possibles et imaginables. Du balnéaire au saharien en passant par le thermalisme. Même si une crise mondiale frappe actuellement le tourisme à travers toute la planète cela représente pour nous une belle opportunité pour répondre à la demande nationale. Non seulement cela créera de la croissance, donc des emplois, mais aussi nous permettra de faire des économies de devises étrangères. Ensuite et avec les usines de véhicules et de machinisme agricole déjà en production auxquelles viendront s'ajouter les nombreux projets de même nature en cours, nous obtiendrons bientôt la véritable locomotive d'un tissu industriel diversifié et d'une telle ampleur que l'importation ne pèsera plus de manière déterminante sur nos dépenses publiques. A charge pour notre formation professionnelle d'ouvrir des filières de «sous-traitants» qui comprendront des modules techniques et de gestion. Le tout est à notre portée. Ce n'est pas la conquête de la Lune ni celle de Mars. Le tout peut se réaliser à court terme. Surtout que nous disposons encore de moyens financiers conséquents. Cela est tellement vérifiable que des forces de nuisance s'activent actuellement à freiner nos efforts et notre développement. Par des rumeurs malveillantes, par des résistances sournoises, par des grèves sauvages et même (les découvertes d'arsenaux cachés et de casemates par l'ANP l'attestent) le cas échéant par des tentatives de déstabilisation. Les Algériens, tous les Algériens doivent faire preuve de grande maturité pour contrer, aux côtés de nos forces de sécurité, toutes ces menaces et leurs auteurs. Et surtout de ne pas gober leurs fausses informations!