Les conférenciers ont tenu à mettre en évidence le projet d'une réconciliation nationale globale. Le coup d'envoi de la campagne de promotion de la réconciliation nationale, a été donné jeudi à la Maison de la culture de Béjaïa. Devant un parterre de délégués de 40 wilayas, les représentants du mouvement associatif soutenant le programme politique et économique du président, ont largement abordé, sous tous ses aspects, le projet de réconciliation nationale. C'était là une véritable campagne qu'ont lancée, ce jeudi, M.Makhlouf et ses compagnons venus expliquer dans le détail le projet en question. Pour les hôtes de Béjaïa, celle-ci ne veut nullement dire tout oublier. «Il s'agit de tourner une page», celle de la tragédie nationale s'entend. Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la «concrétisation du projet de la réconciliation nationale», remis au grand jour par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les compteurs ont été donc remis en marche pour expliquer et faire savoir à l'opinion publique «le rôle de la société civile dans l'accomplissement de la stratégie présidentielle, nécessaire pour garantir la sécurité et l'édification d'une nation stable et civilisée». En choisissant la ville de Béjaïa pour l'organisation de leur première sortie, les conférenciers veulent sans doute marquer un point important dans cette action, selon lequel la Kabylie n'est pas en reste dans le projet de la réconciliation nationale. Les propos de M.Mahklouf l'expliquent clairement lorsqu'il soutient que «Béjaïa est la colonne vertébrale de l'Algérie», reprenant à son compte la fameuse phrase de Bouteflika lors de son passage dans la capitale des Hammadites, dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle. Les conférenciers ont tenu à mettre en évidence que le projet d'une réconciliation nationale globale «constitue le choix exprimé par le peuple algérien lors du suffrage du 8 avril dernier». Sur ce point précis, le conférencier a laissé entendre que la crise de Kabylie trouvera assurément sa solution dans un cadre plus global qu'est «la réconciliation nationale, telle qu'elle a été définie par le président de la République». Les intervenants n'ont pas tari d'éloges à l'égard du président en le qualifiant «d'initiateur d'un projet de paix». Il s'agit, expliquent-ils encore à l'assistance «de réconcilier l'Algérien avec lui-même, avec son frère et ensuite avec son pays». Avant de conclure, les conférenciers ont invité les présents et toutes les bonnes volontés de la société civile à contribuer «efficacement» à la concrétisation du projet présidentiel.