Afin de former, d'orienter les étudiants et de les insérer dans la vie politique, le FFS tient à leur intention une université d'hiver, depuis hier, à Béjaïa. Ce rendez-vous politique traitera essentiellement de l'alternative démocratique, du développement durable et la protection de l'environnement, ainsi que la mondialisation et les droits de l'Homme. Trois conférences seront animées, durant les trois jours, que durera cette manifestation par respectivement Djoudi Mammeri, secrétaire national à la formation, Son Excellence l'ambassadeur du Sénégal et Bahloul Djamel, secrétaire national à la jeunesse, et aux mouvements estudiantins. Cela aux côtés des ateliers installés à l'effet de réfléchir sur ces trois thématiques. Dans son allocution d'ouverture, le premier secrétaire du FFS, M.Ali Laskri a fait un constat des plus sombres de la situation politique et économique du pays, caractérisée par «l'absence d'une volonté de laisser la libre expression et son exercice et les conditions de vie des citoyens insoutenables». Ce qui fait peser, selon M.Laskri, «de sérieuses menaces sur l'unité et la cohésion de la nation». Se faisant plus explicite, le premier responsable du FFS parle de «l'absence d'une vision politique face aux enjeux économiques et politiques imposés par les transformations survenant au plan international». Face à ce constat, il prévient du risque selon lequel le pays devient «un champ d'expériences aux conséquences graves sur la sérénité et l'avenir de la population». Abordant la manifestation du jour, Laskri parle d'un «moment privilégié de réflexion» qui intervient à la veille de trois échéances statutaires, «audit démocratique, conférences thématiques et 4e congrès». Cela pour souligner l'importance de ce rendez-vous dont les thématiques qui y seront abordées se veulent des éclaircissements. Des enjeux et perspectives d'une démarche basée sur les préoccupations des élus face «à la tentation du pouvoir de les dépouiller de leurs prérogatives et l'orientation du développement vers la satisfaction des besoins essentiels des citoyens» dans un cadre de développement défini comme «durable». Devenu une exigence et un objectif incontournable, ce même développement ne peut se concevoir sans l'implication des collectivités locales et les organisations de la société civile. Cette rencontre entre les étudiants se veut, ajoute le premier responsable du FFS, «la construction d'une alternative démocratique crédible en mesure de survivre aux événements et conjonctures».