Pour mettre fin au phénomène de l'abattage clandestin, une réunion s'est tenue au niveau du siège de la daïra d'Oran. La rencontre avait regroupé, outre le chef de daïra, les responsables des secteurs urbains, ceux des bureaux d'hygiène et un représentant des services vétérinaires. Durant cette réunion les intervenants ont mis en exergue, la circulation à Oran d'un faux cachet pour l'estampillage des carcasses abattues à Oran. Le représentant des services vétérinaires révèlera que sur 3 bouchers qui exercent au niveau de la daïra, seuls 2 ou 3 soumettent leurs viandes aux services de contrôle. «Tous les autres ont recours à l'estampillage avec un faux cachet», dira-t-il. Le phénomène de l'abattage clandestin est devenu courant à Oran et bon nombre de citoyens n'hésitent pas à s'approvisionner auprès des vendeurs à la sauvette installés sur le bas-côtés de certaines routes et au niveau de certains marchés hebdomadaires. Le chef de daïra dans ses orientations proposera la création d'un nouveau modèle de cachet pour l'estampillage difficile à reproduire. «Ce modèle qui sera changé hebdomadairement portera le numéro du boucher et celui du vétérinaire responsable du contrôle», dira le chef de daïra. Pour rappel, il y a 2 mois, des bouchers du marché d'Aïn El Turk avaient agressé des contrôleurs de la qualité et des prix qui avaient découvert dans les étals de la viande provenant de l'abattage clandestin. L'affaire qui avait défrayé la chronique avait permis de se rendre compte de l'ampleur de l'abattage clandestin à Oran et des dangers encourus par les brigades de contrôle durant l'exercice de leurs missions sur le terrain.