Madjid Sidi Saïd et Ali Haddad Ils rappellent aux auteurs de cette cabale qu'ils «ne peuvent ébranler la confiance des travailleurs algériens et de leurs entreprises, ni en leur président qu'ils ont choisi démocratiquement par la voie des urnes». Près d'une semaine après le retour du Premier ministre français chez lui après une visite officielle en Algérie et les polémiques qu'ont suscitées certains de ses agissements, notamment la publication de photos de sa rencontre avec Bouteflika, plus d'une semaine après le déclenchement du scandale Panama papers qui a mis en cause le ministre algérien de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, le Forum des chefs d'entreprise et l'Union générale des travailleurs algériens se sont fendu d'un communiqué fort virulent à l'égard de ceux qu'ils appellent «les promoteurs d'une campagne diffamatoire et calomnieuse contre l'Algérie». «Les millions de travailleuses et de travailleurs adhérents, les 900.000 cadres syndicalistes, les 48 Unions de wilayas, les 30 Fédérations nationales de l'Ugta et les centaines d'entreprises publiques et privées du FCE rejettent catégoriquement cette campagne indigne de diffamation et cette tentative de déstabilisation de notre chère Algérie. Nul ne peut ébranler notre dignité, notre fierté et notre volonté de protéger et de faire épanouir notre nation dans sa multiple et harmonieuse composante», a-t-on relevé. De plus, rappelant «à ces promoteurs de la fitna» et du «printemps arabe» que «l'Algérie et ses institutions républicaines sont sacrées, et qu'ils s'opposeront et se soulèveront contre toute velléité et démarche égocentrique pour leur nuire», l'Ugta et le FCE ont estimé que les attaques auxquelles a fait face l'Algérie cette fois-ci sont d'une violence sans précédent si bien qu'ils parlent carrément d'une «campagne malveillante». «A la veille de la tenue de la réunion à Alger de la 3ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (Cihn), une campagne malveillante et fallacieuse a été déclenchée. Elle a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'institution présidentielle au lendemain de la fin des travaux du comité. Indignés par ces agressions sournoises et irrespectueuses envers notre pays et ses institutions républicaines, l'Ugta et le FCE, patriotes et jaloux de l'amour de l'Algérie républicaine conduite par son président, Abdelaziz Bouteflika, ne peuvent rester indifférents et silencieux devant de telles attaques et violences contre la souveraineté nationale. L'Ugta et le FCE rappellent aux auteurs de cette cabale pour le noircissement de nos institutions que le mal dont ils sont les concepteurs ne peut atteindre ni ébranler la confiance des travailleuses et des travailleurs algériens et de leurs entreprise en leurs institutions, ni en leur président qu'ils ont choisi démocratiquement par la voie des urnes», a-t-on écrit à cet effet. En outre, réaffirmant l'attachement des travailleurs et des chefs d'entreprises, publiques et privées, à la souveraineté de l'Algérie, l'Ugta et le FCE ont rappelé que les Algériennes et les Algériens sont indéfectiblement mobilisés autour du président de la République et de son projet. «L'adhésion de la nation à la construction d'un développement national durable pour faire de notre pays une puissance économique et sociale conduite par la volonté de son président depuis 1999, avec ses retombées dans le domaine social par l'évolution positive de la qualité de vie des travailleuses et des travailleurs, des retraités et de nos concitoyennes et concitoyens, est inébranlable», ont-ils indiqué. Par ailleurs, a-t-on fait savoir, «l'Ugta et le FCE sont conscients que notre peuple veut vivre une vie décente, une vie pleine, une vie harmonieuse dans sa fierté et sa jalousie de n'accepter aucune agression à l'endroit des institutions nationales et de leur pays sur le chemin de l'émergence de puissance économique nationale».