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La paix en ligne de mire
D'ALEP JUSQU'À DAMAS, LES COMBATS S'INTENSIFIENT
Publié dans L'Expression le 25 - 04 - 2016

Au moins 30 rebelles islamistes et 12 combattants de l'EI ont péri dans les combats, au Qalamoun
Depuis samedi, les affrontements qui se déroulent autour d'Alep dont les quartiers Est sont tenus par les rebelles, basés surtout à Boustane el Kasr, ont dégénéré au point que l'armée régulière a répliqué aux tirs de provocation par un pilonnage intensif.
La trêve si laborieusement obtenue par les deux superpuissances russe et américaine, dans le cadre des «discussions» de Genève, elles-mêmes résultant du processus de Vienne, est gravement menacée. Après le cri d'alarme du représentant onusien Staffan de Mistura qui a ferraillé au-delà du possible pour tenter de sauver les pourparlers, ce fut au tour du président Barack Obama de délivrer publiquement le message d'un cessez-le-feu moribond, sans dire au demeurant à qui incombe la responsabilité de cette rupture annoncée. Pour l'opposition syrienne, lourdement inféodée à l'Arabie saoudite et à ses alliés du CCG, la multiplication des bombardements du régime syrien contre plusieurs fiefs rebelles, qui ont fait plus de 50 morts ces deux derniers jours, ont mis à l'agonie la trêve en Syrie et mené les négociations de paix dans l'impasse. Mais pour d'autres sources, comme le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, la trêve initiée par les Etats-Unis et la Russie, en vigueur depuis bientôt deux mois «n'existe plus» après de nombreuses violations commises tant par les rebelles de l'opposition que par le régime du président Bachar al-Assad. Considéré initialement comme un pas décisif en direction d'un règlement global du conflit qui a occasionné plus de 270.000 morts en 5 ans, le cessez-le-feu dont étaient exclues les factions terroristes comme Daesh et le Front al Nosra a subi aussitôt moult tentatives de sape que les organisations précitées ont exploitées à bon escient. Depuis samedi, les affrontements qui se déroulent autour d'Alep dont les quartiers Est sont tenus par les rebelles, basés surtout à Boustane el Kasr, ont dégénéré au point que l'armée régulière a répliqué aux tirs de provocation par un pilonnage intensif. Le plus meurtrier a eu lieu dans la zone de Tariq al-Bab, tuant 12 civils et en blessant au moins neuf autres. L'occasion est belle pour des rebelles qui n'ont pas cessé de pousser à la provocation, à coups de tirs de mortiers et de roquettes sur le terrain militaire et en s'arc-boutant à la revendication du départ du président Bachar al Assad, sur le terrain politique, de torpiller, une bonne fois pour toutes, les chances minimes de restauration de la paix. Car c'est contraints et forcés qu'ils ont été traînés à Genève, reprochant avec véhémence aux Etats-Unis d'avoir fait volte-face sur les engagements initiaux. Reproches qui sont, d'ailleurs, le fait de l'Arabie saoudite et dont les «négociateurs» de l'opposition syrienne ne sont que les porte-paroles zélés. Que ce soit à Alep, à Douma, fief du groupe rebelle radical Jaich al Islam, membre de l'opposition à Genève, à Homs, les armes lourdes ont tonné de plus belle et les combats se déroulent jusque dans la Ghouta orientale, non loin de Damas. Le président Obama a de quoi se dire «très inquiet concernant la cessation des hostilités qui s'effiloche», sauf que le coup d'éclat de l'opposition qui s'est retirée des pourparlers à Genève n'est pas de nature à assurer son triomphe sur le terrain. A ce sujet, la réaction du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a été explicite. «Ceux qui ont décidé de se retirer ont le plus à perdre» a-t-il commenté, en ajoutant: «Il ne faut pas leur courir après.» Le Haut Comité des négociations, drivé par Riyad Hijab, a certes hypothéqué sa «participation formelle» aux discussions, laissant auprès des autres groupes de l'opposition une équipe «technique» dont on se demande quelle peut être la marge de manoeuvre. En attendant, les responsables du régime syrien et des représentants des forces kurdes ont oeuvré samedi à mettre un terme aux combats qui ensanglantaient la région de Qamichli, au nord-est de la Syrie. Preuve que le chemin de Damas est toujours aussi compliqué à entreprendre.


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