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Les jeunes ont trouvé leurs jobs d'été
CALL-CENTER, PORTE-À-PORTE, SERVEURS, VENDEURS...
Publié dans L'Expression le 07 - 08 - 2016

Ces emplois de saisonniers permettent aux jeunes de rajouter une ligne sur leurs CV, tout en finançant une partie de leur été, quand ce n'est pas la rentrée.
Si, pour la plupart l'été signifie repos, pour d'autres c'est plutôt boulot! En effet, les jeunes profitent de cette saison pour gagner un peu d'argent. Ils enchaînent les jobs d'été et financent une partie de leur été, quand ce n'est pas la rentrée. Néanmoins, dans ce pays où le chômage règne en maître, ces jobs d'été se résumaient en petite emplois précaires tels que vendeurs de glaces ou m'hadjeb sur la plage. Mais avec l'évolution économique du pays et l'implantation de diverses entreprises privées et multinationales, des jobs d'été plus attractifs ont fait leur apparition. Parmi les premiers et les plus connus, les call-center. «Ce n'est que depuis que les call-center existent que les étudiants peuvent bosser», nous confie Nabil, étudiant à la faculté de droit de Ben Aknoun. C'est en effet, grâce à leur politique qui s'oriente ver les jeunes et les horaires de travail adaptés aux emplois du temps des étudiants que l'emploi fac a vu le jour en Algérie. Cet étudiant estime que c'est en grande partie grâce à la téléphonie mobile que ce métier s'est répandu. Des sociétés françaises ont aussi délocalisé leurs centres d'appels dans le pays, du fait que cela leur coûte beaucoup moins cher qu'en France. Au grand bonheur des jeunes Algériens qui ont vu la formule emploi à mi-temps faire son entrée dans le paysage économique.
Joindre l'utile à l'agréable
D'ailleurs, l'expansion économique du pays a fait naître les fameuses boîtes de communication. Elles sont les meilleurs pourvoyeurs de jobs saisonniers. Elles dont le principe se base sur des contrats d'événementiels ont trouvé chez les jeunes étudiants l'employé idéal pour répondre à ce genre de missions bien déterminées. «Je suis étudiante en médecine. Depuis trois ans déjà, grâce aux boîtes de communication, j'ai enchaîné plusieurs petits boulots. Je suis une fille très indépendante qui aime sortir, bouger, voyager, profiter de la vie quoi. Certes, je ne suis pas dans le besoin, mais cet argent me permet de faire quelques folies», raconte Amel, rencontrée au niveau d'un centre commercial de la capitale où elle faisait la présentation des produits d'une marque d'électroménager. Mehdi a lui aussi trouvé une place de saisonnier grâce à une boîte de «com». «Je suis étudiant. Nos besoins sont de plus en plus importants, avec la cherté de la vie nos parents ne peuvent pas tout nous offrir. Alors, je me fais de l'argent de poche grâce aux campagnes dirigées par les agences de communications», assure ce nouveau bachelier qui propose sur les plages des rechargements électroniques de crédit téléphonique. Le genre de travail qu'offrent ces agences sont bien sûr comme les jobs d'Amel et Mehdi. Mais on les retrouve aussi durant les foires et salons où ils portent le costume de commerciaux ou d'hôtesses. On a aussi pu les apercevoir durant le mois de Ramadhan au niveau des endroits publics ou des «kheïmates» où ils distribuent des «flayers» ou font la promotion de cigarettes où de boissons.
Le rêve peut tourner au vinaigre
Ce sont eux aussi qui viennent sonner chez vous pour vous présenter ou vendre divers produits tels que les détergents. Bref, des emplois divers qui offrent parfois de très très belles rémunérations: jusqu'à 3 000 dinars/jour. En fait, la fourchette des salaires, qui sont journaliers, varie entre 1 000 et 5 000 dinars. Une véritable fortune pour un jeune de 20 ans! «En plus de nous remplir les poches, ces emplois nous permettent de mesurer la valeur du travail et nous plonger dans le monde professionnel. Une bonne expérience qui va nous servir dans le futur», insiste Fouad, rencontré au niveau de la Grande Poste d'Alger où il faisait la promotion de produits alimentaires. Ces emplois sont certes très intéressants, mais peuvent être contraignants, surtout pour les amoureux de la mer. Ils ont néanmoins trouvé le moyen de peaufiner leur bronzage et de gagner de l'argent en même temps. Comment? Tout simplement en trouvant une place sur la plage ou au bord de l'eau telle que les piscines privées. Ces dernières, depuis qu'elles ont fleuri ces dernières années, apportant avec elle, le métier de plagiste.
Un job saisonnier qui consiste à mettre en place le matin, sur la plage, les matelas, les transats et les parasols, et de les ranger le soir. Selon les endroits, le plagiste peut s'occuper également du bien-être et des demandes des clients ou de la location du matériel (matelas, serviettes...).
Les journées sont souvent divisées en deux plages horaires: elles peuvent commencer tôt le matin et finir en milieu d'après-midi, ou bien commencer en fin de matinée pour se terminer en début de soirée. Ils trouvent donc le temps de faire quelques plongeons. Ces piscines et plages privées offrent aussi aux jeunes étudiants des postes de serveurs dans leurs snacks. Quelques restaurants font de même en engageant de jeunes étudiants dans le service. Tout comme des supérettes qui les utilisent comme vendeurs. Côté salaire, ils sont la plupart du temps payés au Snmg, mais les horaires sont souvent très légers. Cependant, si ces jobs d'été permettent de joindre l'utile à l'agréable, d'autres sont un véritable cauchemar.
Le rêve peut tourner au vinaigre et l'été se transformer en long supplice avec à la clé un salaire de misère. C'est le cas d'Ahmed qui pensait avoir décroché un job de serveur en bord de mer avec un logement pour l'été... Mais c'était trop beau pour être vrai. Ce jeune s'est retrouvé dans un bar miteux en bord de mer à occuper toutes les fonctions qui peuvent exister dans ce genre d'endroits: serveur, plongeur, barman, homme de peine...Et ce plus de 12 h par jour. «Le pire c'est que je dormais dans un cagibi sans fenêtre. Je n'attendais que le jour où ce cauchemar allait s'arrêter mai j'avais besoin d'argent et mon patron avait refusé de me donner mon argent jusqu'à ce que les deux mois convenus soient passés», raconte-t-il les larmes aux yeux. Pour d'autres, le job d'été n'est pas aussi cauchemardesque mais ce n'est pas le poste de rêve qu'ils attendaient. Il leur semble rébarbatif, ennuyeux ou lassant. Voilà donc un petit tempo des jobs de l'été. Le rêve pour certains, le cauchemar pour d'autres, mais tous sont d'accord pour dire que c'était une expérience enrichissante, au sens propre comme au figuré...


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