Le corollaire du dur apprentissage de l'indépendance et de l'autonomie se paye ainsi cash et se solde par l'impressionnant nombre de 60.000 divorces sur 396.000 mariages. Il est un fait que confirment les statistiques. Les mariages sont en net recul en Algérie, alors que les divorces affolent les statistiques qui citent, de source judiciaire, 60% de cas de séparations. Ces dernières ont lieu sur impulsion de la partie masculine du couple est il confirmé. Toutefois les autres formes de ruptures prennent la forme encouragée par la nouvelle loi, à savoir le fameux «khoulaâ,» alors que les situations de désunion par consentement mutuel sont également légion. A en croire les études qui révèlent cette réalité qui tend de plus en plus à se banaliser en Algérie, les motifs qui mettent fin à l'union conjugale sont essentiellement d'ordre économique et social, puisque l'on invoque le chômage et la crise de logement dans la plupart des cas recensés. La famille qui était jadis sacralisée et entourée de tous les remparts à même de la prémunir des dangers, tel le divorce, se voit aujour-d'hui subir une nouvelle forme d'existence dans une société qui accepte désormais le modèle occidental, c'est-à-dire l'indépendance du couple et son détachement, finalement consommé, des liens de la grande famille. Le corollaire du dur apprentissage de l'indépendance et de l'autonomie se paye ainsi cash et se solde par l'impressionnant nombre de 60.000 divorces sur 396 000 mariages, selon les derniers éléments communiqués par l'Office national des statistiques (ONS) et qui attestent que le phénomène de la désunion reste une donne sociale incontournable. Aussi, le mariage marque-t-il le pas en Algérie, selon ce même organisme qui révèle un net recul des unions, lequel est de l'ordre de 4.5%; ce phénomène se conjugue à une hausse des décès et une tendance au vieillissement de la population, ajoute la même source qui se réfère à l'année 2015. En effet, il est révélé que cette dernière aura connu un sensible recul des alliances. L'on ajoute que les services de l'état civil ont enregistré 396.000 mariages, avec en parallèle, une baisse du nombre de divorces comparativement aux années précédentes, ce qui se traduit par 60.000 cas de désunions. Ainsi, la moyenne brute des engagements maritaux s'est soldée par un net repli en 2015 VS 2014. Ce déclin va de 9,88 pour mille à 9,24 pour mille pour ladite période. C'est dans ce sillage justement que le rapport de l'ONS indique que les cas de divorces relevés par les ser-vices du ministère de la Justice s'évaluent à 60.000 cas, d'où une moyenne brute de divorce de 1,50 pour mille. Cette moyenne est le quotient de la division du nombre de divorces durant l'année par le nombre d'habitants de la même année.