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Quel avenir pour les chaînes endettées?
Publié dans L'Expression le 03 - 09 - 2016

Suite à la publication dans le Journal officiel des modalités du dossier pour l'acquisition d'une autorisation de chaîne privée, l'Etat a jeté définitivement les bases d'une régulation sérieuse et efficace du secteur de l'audiovisuel. Ce qui a le plus intéressé les propriétaires des chaînes c'est essentiellement le volet financier de l'opération. Ainsi pour acquérir les droits d'une chaîne il faudrait payer à l'Etat au moins 10 milliards. C'est le montant nécessaire fixé par l'Etat, dû par le bénéficiaire de l'autorisation de création du service de communication audiovisuelle thématique pour obtenir le fameux sésame: l'autorisation de création d'un service de diffusion télévisuelle. Or, l'Etat n'accorde aucune contrepartie aux propriétaires des chaînes privées. Contrairement aux années 1990 quand l'Etat avait décidé d'ouvrir le champ médiatique, le chef du gouvernement d'alors, Mouloud Hamrouche, avait accordé des subventions et des locaux pour aider et soutenir les journaux privés à s'organiser. Or pour les télévisions privées la situation est tout autre. Pour le moment, aucun directeur de chaîne n'a salué ces nouvelles mesures du gouvernement et aucune télévision privée n'a accordé un sujet ou un débat sur la question, ce qui démontre leur refus de payer l'autorisation à 10 milliards. A cela, s'ajoutent les dettes accumulées au cours de ces quatre années d'ouverture audiovisuelle. Certaines chaînes qui ont changé de propriétaire, n'ont pas pu payer les dettes des producteurs privés, qui sont les plus grands perdants dans cette affaire de régulation du champ audiovisuel privé. Des chaînes comme Beur Tv, KBC, El Djazairia TV, Echourouk TV, El Bilad TV et surtout Salam TV, Dzair TV, Hoggar TV, l'Index TV et El Adjwa ont toutes des dettes qui varient entre 20 et 70 milliards. A cela s'ajoutent les dettes envers l'Onda qui n'ont pas encore été versées. En réalité, le gouvernement n'est pas concerné par ces dettes, dont la responsabilité incombe aux seuls propriétaires des chaînes. Certaines chaînes comme Dzair News, Ennahar TV, Numidia News n'ont pas travaillé énormément avec les producteurs privés, ce qui n'a pas engendré des dettes à la chaîne. En revanche, deux chaînes qui ont énormément investi dans la production attendent de réduire leurs dettes: c'est le cas de KBC qui a financé ses productions externes avec la société World Vision. Aujourd'hui, les dettes des producteurs chez KBC s'élèveraient, selon certaines sources, à 25 milliards répartis sur quatre producteurs: Sofiane Dani, Hakim Dekkar, Lakhdar Boukhers et Riad Redjdal. Ce dernier possède encore des dettes avec son frère Djalil auprès d'El Djazairia TV qui n'ont pas été encore réglées à ce jour. Entre le silence des producteurs, la mauvaise gestion des propriétaires des chaînes, il y a l'administration intraitable de l'Arav qui ne veut pas rentrer dans les détails de la production et surtout quand elle demande aux patrons des chaînes une épuration totale des dettes de la télévision et le payement des impôts.
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