Active depuis 1956, elle détient un agrément délivré par le ministère du Travail. L'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa) a tenu hier à Alger son troisième conseil. Cette rencontre annuelle était conduite par le président de l'Ugcaa, Salah Souilah. Il était entouré des partenaires sociaux de l'Union, notamment un représentant du parti FLN et un représentant de la Caisse d'assurance des non-salariés (Casnos) et de la Société algérienne d'assurance (SAA). Participait également à cette réunion un représentant du ministère du Commerce. C'est dire l'importance que revêt le conseil en ces moments difficiles que traverse l'économie nationale suite au recul des prix du pétrole sur lequel reposent plus que 90% de nos exportations. La présence d'un représentant de la Casnos témoigne de la volonté affichée de l'Ugcaa d'assainir la situation de ses membres vis-à-vis de la Caisse quant au paiement des cotisations. Celles-ci relèvent d'une disposition légale à laquelle doit se conformer toute personne installée à son compte. Le retard ainsi accumulé pour s'acquitter de cette obligation, a accablé les commerçants de dettes et de pénalités pour le moins paralysantes. Ces recommandations avaient été déjà émises lors du 3ème Conseil de l'Ugcaa nous a rappelé un membre présent aux travaux. Au cours du second conseil, il avait été demandé à la direction des impôts d'éponger les dettes fiscales des commerçants accumulées durant la décennie noire a-t-on rappelé. Il faut aussi souligner que l'Ugcaa soutient le plan économique de sortie de crise échafaudé par le gouvernement. Sur un autre registre, les commerçants ont été appelés à «bancariser» leurs capitaux qui circulent dans le circuit informel sans traçabilité ni contrôle aucun. Comme il a incité les commerçants à utiliser les chèques et les factures dans leurs transactions commerciales, rappelle-ton auprès des participants. Cette rencontre qui s'est tenue conformément au statut et au règlement intérieur de l'Ugcaa, organisme qui compte à l'heure actuelle quelque 300 000 adhérents, sur un ensemble évalué à environ 1,8 million de commerçants en Algérie. Ce niveau est variable au vu des personnes qui arrêtent leur activité ou du nombre de nouveaux adhérents qui arrivent dans le secteur du commerce, a précisé Souilah à L'Expression. Il expliquera aussi, que, contrairement à d'autres organisations «fantômes», l'Ugcaa détient un agrément du ministère du Travail et active de façon officielle. Lors de ce conseil, il a été aussi question du nommé Djamel Taklicht, qui se présente comme secrétaire général par intérim et ce depuis 2014, alors que l'intérim ne lui est accordé que pour «six mois», conformément à la réglementation. Un intervenant a même demandé aux adhérents de l'Ugcaa de «déposer plainte» contre lui.