Les travaux du séminaire ont été ouverts hier matin par la ministre de l'Education nationale L'école algérienne en relation avec le monde à travers la stratégie des écoles associées à l'Unesco. Les travaux du «Séminaire des coordinateurs de wilayas des écoles associées de l'Unesco» ont été ouverts hier matin par la ministre de l'Education nationale, au lycée Aïcha d'Hussein Dey, à Alger. La présence des participants en cette première journée de ce séminaire de deux jours, dont les travaux seront clôturés aujourd'hui, a été saluée par la ministre qui a souligné qu'elle revêt «un double intérêt d'ordre national et international». Elle expliquera que l'objet de cette rencontre se conjugue avec la relation qui existe entre l'education nationale et le monde à travers la stratégie des écoles associées à l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Rappelant les efforts déployés dans la réforme du système éducatif algérien, depuis 2002-2003, la ministre a souligné que la refonte des programmes d'enseignement a bénéficié d'un accompagnement et de deux programmes d'appui technique assurés par l'Unesco. Benghebrit a souligné que les efforts entrepris pour ce faire sont «l'expression d'une volonté politique» avant d'exprimer sa «fierté de la présence active de l'Algérie sur la scène internationale» de par «les contributions multiples de ses participations à différentes rencontres initiées par les institutions internationales comme l'Unesco et l'Alesco en particulier». Déclarant à cette occasion l'installation de la coordination du réseau algérien des écoles associées à l'Unesco, la ministre a invité les participants à enrichir ce projet de stratégie et le plan de travail qui sont proposés. Un programme de travail dense a été établi pour ces deux journées, auxquelles prennent part notamment Mourad Mahmoudi, secrétaire général de la Commission nationale Unesco, ainsi que Abdelkader Missoum, coordinateur national des écoles associées. La Commission nationale pour l'Unesco a été instituée en Algérie à l'instar de tous les pays. A travers ce moyen, le gouvernement compte «encourager et promouvoir» les initiatives à caractères tant éducatif que scientifique ou culturel tout en cultivant les «idéaux de compréhension mutuelle entre les peuples». La ministre n'a pas manqué de mettre en exergue les «rôles fondamentaux de l'information, de la consultation et de l'évaluation» liées aux domaines de compétence de l'Unesco. Elle soulignera par ailleurs la nécessité de «constituer un réservoir d'expertise de haut niveau» en s'appuyant sur la nécessaire présence permanente de l'Algérie au sein de cette institution onusienne, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères. La Commission nationale pour l'Unesco s'appuie sur les projets pédagogiques initiés par les établissements scolaires en concordance avec les idéaux et les principes que nous partageons avec l'Unesco, a fait savoir Benghebrit qui a souligné l'intérêt particulier qui consiste à inscrire la lecture, le théâtre ou l'environnement (...) au sein des clubs Unesco car ces thèmes répondent à des besoins pédagogiques importants. Les activités dans le cadre du réseau de ces écoles peuvent, a dit la ministre, prendre la forme de célébrations de journées internationales comme, a-t-elle cité, la Journée internationale de la paix, des droits de l'homme, de la femme, etc. ou alors à des campagnes de sensibilisation, à la préservation de l'environnement, la lutte contre la désertification, l'éradication de la violence et l'extrémisme...ou encore de visites d'élèves sur des sites historiques de valeur universelle. «Ecoles associées de l'Unesco» Fondé en 1953, le Réseau du système des écoles associées de l'Unesco (Réseau), communément appelé «écoles associées de l'Unesco», est un réseau mondial rassemblant 10.000 établissements scolaires dans 181 pays (des écoles maternelles aux institutions de formation des enseignants en passant par les écoles primaires et secondaires) qui oeuvrent concrètement au soutien de la compréhension internationale, de la paix, du dialogue interculturel, du développement durable et de la qualité de l'éducation.