Le document en question mentionne que le but attendu de ce dossier est de réussir à réviser les statuts et l'organisation tant des établissements publics que privés. Le rapport préliminaire rassemblant les premiers éléments de réflexion des membres du Conseil national de la réforme hospitalière a été rendu public, lors de la rencontre Euro-méditerranéenne sur la gestion des établissements de la santé. Six chapitres ont été inclus dans ce document. Le premier est relatif aux «besoins de santé et demande de soins». Selon la commission, ce dossier constitue une priorité du moment qu'il «aide mieux à formuler les objectifs de la réforme dans le cadre du système national de santé». Ce n'est pas tout, «cette mise en cohérence entre le système national de la santé et son sous-système hospitalier permettra d'éviter d'isoler la réforme des établissements hospitaliers de leurs soubassements social, épidémiologique, financier et organisationnel» lit-on dans le rapport. Le second volet s'articule autour de la réforme des structures de la santé et intègre de nombreux objectifs notamment l'amélioration du contrôle de l'Etat sur les établissements de soins et le degré d'autonomie. Le document en question mentionne que le but attendu de ce dossier est de réussir à réviser les statuts et l'organisation tant des établissements publics que privés. Le conseil propose à cet effet une complémentarité entre le privé et le public à travers la carte sanitaire et ce dans l'objectif d'améliorer la prise en charge des malades. Seulement, pour réussir cette synergie entre les différentes structures sanitaires, qu'elles soient étatiques ou privées, la commission plaide pour la mise en place d'un système d'information fiable qui, en fait, constitue, souligne-t-on dans le rapport, le socle sans lequel aucune action de réforme ne peut aboutir. Autre dossier traité par le conseil : «les ressources humaines». Ce chapitre se compose de deux aspects fondamentaux que sont la promotion et la valorisation des personnels à travers la révision de leurs statuts, de leurs conditions et modalités d'exercice, de leurs rémunérations, de leur avancement dans la carrière, de leur formation, d'une part et le redéploiement de ces personnels d'autre part. dans la qualification de l'ensemble des personnels de la santé à travers la formation réside, aux yeux de la commission, la nécessité d'assainir le secteur. Le quatrième dossier abordé par les membres du conseil traite «des ressources matérielles». Il est important, indique le rapport, d'intégrer les moyens matériels à l'organisation des soins. Sur le plan de la disponibilité des moyens, le rapport souligne que ce parc est vieux. Ce qui implique une réhabilitation, voire une remise à niveau ou un renouvellement immédiat de ce matériel. Ce dossier comporte également une réflexion sur les éléments qui pourraient contribuer à élaborer une politique nationale du médicament. Autre volet intégré dans le rapport, «le financement». Ce dossier repose sur la problématique de l'élargissement des ressources, les modalités de financement des hôpitaux et la nécessité de revoir la réglementation sur le plan de la gestion financière. Enfin, le dossier « intersectorialité », lequel traite de l'importance de la coordination entre ce secteur et les autres, et ce dans le cadre de la politique intersectorielle, a eu une place prépondérante dans le document. «les rapports difficiles du ministère de la Santé avec l'enseignement supérieur et la sécurité sociale ont contribué fondamentalement à certains dysfonctionnements graves» souligne-t-on dans le rapport. Plusieurs objectifs ont été tracés à travers cette réforme, mentionne le rapport, notamment recentrer et adapter le dispositif d'offres de soins et d'hospitalisation aux besoins de santé des citoyens, donner aux professionnels de la santé les moyens de répondre efficacement aux besoins sanitaires et sociaux et assurer les ressources financières nécessaires au bon fonctionnement des établissements de la santé. Il faut noter que ce rapport a pu être élaboré grâce aux propositions collectives ou individuelles, des professionnels de la santé, des institutions sous tutelle, des syndicats et des associations.