«10.000 officines en exercice au niveau national. c'est-à-dire une officine pour 3000 habitants» Le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (Snapo) a abrité les travaux de sa 10ème Journée nationale pharmaceutique sous le label «Le pharmacien et la politique nationale du médicament». Cette journée se veut plus scientifique qu'autre chose, ce qui a fait que les questions sont en rapport avec le marché du médicament et les contraintes auxquelles sont confrontés les pharmaciens d'officine et aussi les chaînes de productions pharmaceutiques. Messaoud Belambri, président national du Snapo a fait le constat de l'activité syndicale de sa structure et surtout «montrer le niveau de la coordination entre son syndicat et la tutelle dans le cadre de la promotion et la protection de la pharmacie d'officine et de la santé publique», déclare-t-il. Le président du Snapo évite d'aborder les questions qui suscitent les débats contradictoires au sein de la société telle que la rupture de stock des médicaments et l'affaire des vaccins qui a provoqué un véritable affolement chez les parents. Dans ce sens, Belambri s'est contenté d'indiquer que: «l'Algérie couvre presque 61% de la production nationale en médicament, la qualité est en synergie avec les normes internationales et même les produits pharmaceutiques qui viennent de l'étranger sont de haute qualité et dûment contrôlés», c'est une manière d'affirmer que tout le tohu-bohu qui a été déclenché au sein des établissements publics n'était autre qu'un dérapage de plus dont les pouvoirs publics doivent assumer la responsabilité de la confusion sur le plan médiatique. La 10ème Journée nationale pharmaceutique s'est attelée à traiter les thèmes qui font de la pharmacie ce qu'elle devrait être réellement comme c'est le cas pour le marché du médicament, le pharmacien et les médicaments de l'oncologie animé par le professeur Kamel Bouzid, chef de service d'oncologie centre Pierre et Marie Curie d'Alger et président de la société algérienne d'oncologie. Quant à la question de rupture de stock, le président national du Snapo précise que ce volet qui est «névralgique, en notre qualité de syndicat, nous avons émis des remarques et des propositions destinées à la tutelle pour assurer la présence continuelle des produits pharmaceutiques dans les officines», et d'ajouter qu'il y a «10.000 officines en exercice au niveau national. c'est-à-dire une officine pour 3000 habitants», affirme-t-il. En matière d'approvisionnement, le secteur pharmaceutique est régi par un système de traçabilité moderne ce qui fait que la régulation est bien en phase et rien n'est laissé au hasard. Les quelque 500 grossistes légaux qui assurent l'approvisionnement des médicaments sont répertoriés auprès des services en charge de la gestion de ce créneau sensible qui est le médicament. Le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine, consacre un chapitre à la question de la formation des pharmaciens assistants et autres auxiliaires pour se mettre au diapason de cette activité qui nécessite une vigilance accrue puisque «il y va de la protection du citoyen en sa qualité de pilier de la santé publique» martèle-t-il. Le syndicat souligne que le partenariat avec l'Anem s'est soldé par la signature de deux conventions s'inscrivant dans le cadre du soutien des pouvoirs publics à cette catégorie professionnelle pour qu'elle puisse apporter sa valeur ajoutée dans le domaine pharmaceutique en général. Le Snapo indique aussi qu'il vient de proposer via un rapport destiné à la tutelle d'opérer certaines révisions sur des questions comme les psychotropes et les psychotropes assimilés.