Des actions et des sit-in seront organisés le 1er mai prochain, soit quatre jours avant le rendez-vous de l'urne Les acteurs politiques ne seront pas les seuls à investir le terrain durant la campagne électorale, les contestataires seront également de la partie. Le front social s'invite à la campagne. Des actions de protestation sont prévues avant le 4 mai prochain pour démontrer le malaise social. Les acteurs politiques ne seront pas les seuls à investir le terrain durant la campagne électorale, les contestataires seront également de la partie. Après une accalmie, les syndicats autonomes renouent avec la protesta. Des actions et des sit-in seront organisés le 1er mai prochain, soit quatre jours avant le rendez-vous de l'urne. Pour eux c'est le moment ou jamais. Les syndicats veulent saisir cette occasion pour faire pression sur le gouvernement et le mener à renoncer à certaines décisions. «Tous les syndicats sont d'accord pour organiser un sit-in et une marche à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs, il nous reste juste de fixer le lieu de notre action», a affirmé Boualem Amara secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef). S'exprimant en marge du 5ème congrès tenu dimanche, ce syndicaliste a fait savoir qu'une réunion est prévue en début du mois d'avril pour trancher cette décision. «L'objectif de cette action est de mener le gouvernement à revoir la loi sur la retraite et la modification de Code du travail et l'amélioration du pouvoir d'achat», a-t-il souligné. Les syndicats autonomes tentent de mieux s'organiser pour constituer une force de pression sur les pouvoirs publics. Ces derniers reviennent à la charge du vieux projet, à savoir la création d'une Fédération nationale des syndicats autonomes. Les collectivités locales sont également paralysées par une grève de trois jours qui a été entamée hier, et ce, jusqu'à demain. Cette action intervient suite à l'appel renouvelé par le Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). Les grévistes revendiquent l'annulation de l'article 87 bis et le maintien de la retraite proportionnelle et sans condition d'âge et la révision du Code du travail ainsi que du statut professionnel. Le Snapap réclame également la révision du régime indemnitaire et le statut de la Fonction publique ainsi que l'augmentation des salaires et de l'indemnité de la femme au foyer. Cette grève de trois jours qui a été observée déjà la semaine passée risque sérieusement de perturber les préparatifs au niveau local des élections législatives. Sachant que la commune est le noyau de l'opération électorale, les grévistes veulent faire pression pour se faire entendre. Les vétérinaires montent également au créneau. Les services vétérinaires seront paralysés à l échelle nationale par une grève générale. Suite à l'appel du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l'administration publique Snvfap, les blouses blanches suspendront leur travail demain pour dénoncer les conditions de travail. Ils dénoncent également les atteintes aux libertés syndicales. Ce n'est pas par un pur hasard que les syndicats se manifestent. L'approche du rendez-vous des législatives, motive, sans doute, les acteurs du mouvement syndical pour forcer la main au gouvernement. En multipliant les actions, les syndicats vont réussir à imposer leurs préoccupations dans le débat de la campagne électorale.