Dans une réunion regroupant le wali d'Annaba avec l'ensemble des directeurs de l'exécutif de la wilaya d'Annaba, il a été procédé à la révision et à l'évaluation du Pdau (Plan de développement et d'aménagement urbain) intercommunal. Cette opération vise essentiellement les 4 communes pilotes de la wilaya, à savoir Annaba, El Hadjar, El Bouni et Sidi Amar. Lors de cette rencontre, l'Urban (centre d'études et de réalisations en urbanisme) d'Annaba, a relevé de nombreuses lacunes relatives au plan urbanistique de la wilaya, notamment les 4 communes en question. A savoir la persistance de l'implantation d'habitation informelle et l'absence totale de la structuration et l'organisation de l'espace intercommunal, ce qui a provoqué la déchirure du territoire de l'ensemble de la wilaya, et par conséquent, la dégradation très avancée du cadre de vie. Il faut signaler que l'objectif de cette réunion porte sur 3 paramètres. L'un relatif à l'assainissement du patrimoine foncier de la wilaya. A ce sujet, Zoubir Bensabane, wali d'Annaba, a déclaré officiellement la récupération de 520 hectares du foncier de la wilaya qui, apprend-on de la même source, vont être d'ores et déjà répartis entre différents projets dont l'implantation de plusieurs unités d'habitation, relevant du programme quinquenal 2005/2009. Le second volet porte sur l'extension urbaine de la wilaya vers les zones périphériques, essentiellement El Bouni, El Hadjar et Sidi Amar. Sachant pertinemment que le potentiel foncier de la wilaya d'Annaba est en lui-même une opportunité pour un changement mis en place par cette mesure de développement urbain, et donc aboutir au troisième volet qu'est «l'art de faire la ville», qui est enfin de compte la politique lancée par le gouvernement. Toujours dans le cadre de la révision du plan de développement et d'aménagement urbain, plusieurs préoccupations et propositions ont été enregistrées par les P/APC des communes pilotes concernées par cette révision et ce programme. Par ailleurs, Zoubir Bensabane, wali d'Annaba, dira pour la circonstance qu'il faut appliquer les lois et les réglementations relatives à la promotion de l'urbanisme, sans pour autant nuire au patrimoine forestier et aux zones touristiques, essentiellement le littoral. Il mettra en exergue la conformité des permis de construction en faisant appel aux instances concernées, d'agir dans une réglementation, faute de quoi d'éventuelles poursuites seraient envisageables. Le wali d'Annaba, dans son intervention, a laissé entendre qu'il est déterminé à travailler dans la transparence et que les véreux de la gestion des biens publics devront répondre de leurs actes.