Les membres de l'instance régionale de ce mouvement présidé par A. Allah Zaïdi, Zahir Attouche et Fatah Bouhmila, insistent sur un large débat avec tous les acteurs de la société civile. Le taux d'abstention record enregistré lors des élections législatives du 4 mai dernier fait sortir de sa réserve l'Union démocratique et sociale (UDS) (parti non agréé), qui s'invite au débat avec son idée de la reconstruction d'un nouveau pôle démocratique dont il a fait l'annonce lors d'un point de presse tenue à Béjaïa. Les membres de l'instance régionale de ce mouvement présidé par A. Allah Zaïdi, Zahir Attouche et Fatah Bouhmila, ont insisté sur la nécessité de lancer un large débat avec tous les acteurs de la société civile, syndicats, associations, partis de la mouvance démocratique pour examiner les voies et moyens de construire un pôle démocratique loin des institutions élues, qui ont démontré leurs limites. Les conférenciers ont estimé que le rejet des élections pour lequel a opté la population et le pouvoir appuyé par les partis ayant pris part à cette élection ont créé un clivage que l'UDS veut exploiter en appelant, dans ce sens, les personnalités politiques et les mécontents des partis démocratiques pour lancer une «nouvelle dynamique», qui pourrait à moyen ou à long terme déboucher sur cet idéal tant caressé par l'Icso à travers les deux rencontres d'avant les élections, connues sous l'appellation de plate forme de Mazafran: «l'UDS n'exige aucun préalable quant à l'adhésion des partis ou autres acteurs de la scène politique, culturelle, intellectuelle à son idée de la construction d'une 'véritable'' opposition», déclarent les animateurs qui voient déjà les prochaines élections locale comme une opportunité idoine d'autant plus que les membres de l'UDS n'excluent pas l'option d'une participation estimant que la gestion des assemblées locales (APC/APW) est un moyen d'accompagner directement les citoyens dans leur quotidien. En attendant l'obtention de son agrément, l'UDS compte participer aux élections locales à travers des listes indépendantes. Les conférenciers de l'UDS estiment déceler l'idée de changement à travers les dizaines de conférences et rencontres avec les citoyens de plusieurs wilayas du pays dont les dernières remontent à la campagne de boycott menée en proximité avec le parti de Soufiane Djilali, «jil Djadid» parallèlement à celles menées par les partis et candidats libres pour les élections législatives passées. Avec cette volonté de changer l'ordre des choses, l'UDS espère capitaliser cette abstention massive pour lancer reconstruction d'un nouveau pôle démocratique