le groupe smoke Cette formation, dont la première session débutera à Alger aujourd'hui, regroupera six groupes sélectionnés sur 28 candidatures et se soldera par un concert le 8 septembre prochain. Après avoir lancé son appel à candidatures pour participer à la formation «La musique, de la production à la scène», cette opération organisée conjointement par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), l'Institut français Algérie et FGO-Barbara, établissement culturel de la ville de Paris, les noms des lauréats sont enfin dévoilés. En effet lancé le 15 mai dernier, pour participer au premier dispositif d'accompagnement et de professionnalisation destiné aux groupes émergents des musiques actuelles, la liste de ces derniers vient de nous être communiquée. Aussi, ayant pour objectif de permettre aux artistes de développer leurs compétences et de progresser dans la conduite de leur projet musical, cette formation, dont la première session débutera à Alger aujourd'hui, regroupera six groupes sélectionnés sur 28 candidatures. On notera ainsi le nom de The Pertur-Batteurs band de Béjaïa qui joue de diverses percussions, DimaStand de Béchar qui évolue dans le style Reggae, Diwane et Dub Fusion, NR2 d'Alger qui se présente comme un groupe qui fait dans la chanson à textes Smoke de Constantine dont la musique se décline entre jazz, funk et blues, Tissilawen de Djanet qui se distingue dans le blues touareg et enfin CLE 13 de Jijel qui s'illustre dans le rock et la fusion. A noter, précise le communiqué de presse des organisateurs, que «cette formation se finalisera par un concert le 8 septembre prochain à Alger qui réunira les six groupes. Lors de cette soirée, un jury de professionnels désignera le meilleur groupe qui sera invité à se produire à Paris, au centre FGO-Barbara à l'automne 2017, dans le cadre d'une soirée dédiée à la nouvelle scène musicale algérienne». Aussi, du pain sur la planche attend nos six groupes qui doivent multiplier leurs talents et travailler d'arrache-pied, encore plus, pour se distinguer s'ils veulent gagner le ticket d'entrée sur la scène parisienne. En effet, peu connu, déjà en Algérie, ces groupes gagneraient à mieux se valoir, du moins pour certains afin de se professionnaliser d'avantage. Gageons qu'avec cette formation qui alliera sans aucun doute tous les outils nécessaires pour évoluer en termes artistiques, mais en management du spectacle, aussi sauront-ils tirer profit de cette expérience, même s'ils ne sont pas retenus en France. Car faut-il le rappeler, un seul aura la chance de se produire en France. Si cela reste la finalité de cette formation, l'important à nos yeux n'est pas ce résultat mais le chemin parcouru pour pouvoir enfin maîtriser les contours de cette profession qui ne se suffit pas d'un ensemble d'instruments à réunir sur scène, mais va au-delà des critères musicaux pour atteindre les frontières et, voire, être édité dans un disque en bonne et due forme sur le marché. C'est cela que devraient avoir surtout en tête nos six groupes auxquels on souhaite néanmoins «bon courage et que le meilleur gagne!»