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Le terrorisme, la source d'inspiration du cinéma algérien (1ère partie)
Publié dans L'Expression le 26 - 09 - 2017

Après la guerre, la révolution sociale, l'exode rural, la colonisation culturelle et les événements d'octobre, les cinéastes algériens se sont tournés depuis quelques années vers un nouveau thème pour illustrer leurs images blanches du futur: le terrorisme.
Et la majorité des films qui est réalisée ces derniers temps par la nouvelle génération des cinéastes algériens porte comme sujet le terrorisme. La décennie noire est même devenue leur source de création. Ainsi le dernier film de Karim Moussaoui a pour toile de fond le terrorisme surtout à travers la dernière histoire. Même chose pour le film de Sofia Djama Les bienheureux et surtout le dernier film de Merzak Allouache, Le repenti. Ce dernier détient même le record des films parlant de terrorisme, à commencer par Bab El Oued City, L'autre monde ou encore son dernier documentaire où le réalisateur revient sur le terrorisme religieux.
Même si l'Algérie a été le pays à vivre le terrorisme, c'est pourtant l'Egypte qui évoquera la première, le sujet de sa naissance à travers El-Irhabi (Le terroriste). Et la première à avoir eu le courage de ses idées et sensibilisé au sujet avec l'Egyptien Nadir Djallal avec son film El-Irhabi, mettant en vedette l'inamovible Adel Imam. Inspiré d'un roman de Lenine Khouri, le film raconte les tribulations d'un terroriste qui est hébergé par la fille d'un intellectuel qu'il avait pour mission de tuer.
A l'époque, en 1996, le terrorisme battait son plein en Algérie, et l'Entv, dans sa lutte idéologique pour combattre le terrorisme, avait mis le paquet en achetant les droits de diffusion, alors que le film battait tous les records d'entrées dans les salles en Egypte. L'Unique était, d'ailleurs, la première télévision arabe à diffuser le film sur son petit écran, avant même la télévision d'Etat égyptienne.
Après Allouache, c'est Chouikh le réalisateur de La Citadelle, qui osa le premier dénoncer la montée de l'intégrisme. D'abord, avec Youcef, La légende du septième dormant où il retrace furtivement un fait réel qui s'est produit à Ouargla où une attaque intégriste contre la maison d'une femme vivant seule a provoqué l'incendie de sa demeure et la mort de son enfant.
Dans son troisième film, L'arche du désert, le réalisateur évoque indirectement les massacres collectifs d'innocents que connaissait à l'époque le pays.
Hafsa Zinaï Koudil, la célèbre écrivain tente, à son tour, sa première expérience cinématographique en s'attaquant à l'intégrisme religieux rampant. Dans son film, Le démon au féminin, elle revient au phénomène du charlatanisme à la sauce islamiste. Elle raconte l'histoire véridique d'un frère obnubilé par le courant islamiste qui entraîna sa soeur à la mort, en l' exorcisant afin de lui extirper ses idées trop occidentales. Mais d'autres films vont suivre au début des années 2000 (à suivre).
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