Le but de ce dispositif est de faciliter l'insertion professionnelle et sociale pour qui n'en a pas les moyens. Le dispositif du microcrédit s'est avéré bénéfique pour la diversification de l'économie du pays. Dans l'optique d'encourager l'entrepreneuriat pour la création d'activités qui rapportent la nouvelle édition du Salon national de micro activité a été lancée hier au niveau de l'Office de Riadh El Feth à Alger. La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Ghania Eddalia, qui était présente à l'inauguration, a affirmé que le but de ce dispositif est de faciliter l'insertion professionnelle et sociale pour qui n'en a pas les moyens. «Nous visons ainsi, l'éradication totale de toute forme de marginalisation et la diminution du taux de chômage, en offrant aux franges défavorisées de la société les moyens d'acquérir une certaine autonomie financière», a-t-elle souligné. Pour ce faire, elle nous explique que cela se fera à travers un travail d'incitation sur ces personnes en «les encourageant à se tourner vers des métiers permanents et des projets importants». La ministre a précisé que ceci est aussi valable pour les personnes ayant déjà lancé leurs projets, en les amenant à élargir davantage leur horizon. Elle a par ailleurs indiqué que «la commercialisation des produits proposés par l'ensemble des promoteurs se fait aujourd'hui par le biais des nouvelles technologies (TIC)». Ghania Eddalia appelle par conséquent, notamment les jeunes qui sont les plus nombreux, à exploiter cet espace d'échange pour promouvoir leurs produits. Espace, dit-elle, «offert par l'Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem), et de manière totalement gratuite». Elle a ajouté qu'au vu du manque de moyens dont souffre l'Angem, ce type de salon «permet d'attirer les jeunes qui n'ont pas encore osé lancer leurs projets, mais également ceux qui sont sans emploi à recourir aux microcrédits». Eddalia a indiqué à ce titre que près de 1 200 000 personnes en ont bénéficié. Pour ce qui est du nombre de participants à ce rendez-vous, Eddalia a fait savoir qu'ils sont quelque 103, parmi lesquels se trouvent 25 associations bénéficiaires du dispositif de l'Angem. Aussi, elle fait état de la participation de 11 partenaires officiels de son département, citant en exemple «la formation professionnelle, la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (Casnos) ainsi que la direction générale des prisons et de la rééducation». Par ailleurs, ce salon qui est considéré comme un vrai carrefour pour les jeunes promoteurs, a été organisé par l'Agence nationale de gestion des microcrédits. Il se tiendra jusqu'au 7 septembre, sous le thème «le microcrédit, vecteur de diversification de l'économie nationale». On nous explique qu'il vise notamment à vulgariser ce dispositif, à mettre en exergue les cas de réussite de promoteurs et à inciter les femmes et les jeunes à l'entrepreneuriat pour la création d'activités génératrices de revenus. Il est prévu au programme de cette manifestation, la tenue d'ateliers destinés à la sensibilisation à l'accompagnement social personnalisé et à la simulation d'étude, mais encore, des visites guidées au profit des visiteurs. Il faut rappeler que dans le cadre de ce dispositif, 801 513 prêts, cumulés au 31 août 2017, ont été octroyés, dont 501 095 destinés aux femmes, tandis que le nombre d'emplois créés a atteint 1 202 270. Le nombre de bénéficiaires des services non financiers est quant à lui, de 263 228. D'autre part, la ministre de la Solidarité a effectué une visite des lieux allant à la rencontre des nombreux promoteurs venus des quatre coins du pays pour exposer leurs produits. Ces derniers exercent dans le secteur de l'artisanat, la petite industrie, les services, l'agriculture, le bâtiment et les travaux publics ainsi que des activités d'institutions et des associations partenaires.