Le pacte est scellé pour relancer la DTN Deux décisions attendues et approuvées par tous, mettant ainsi fin aux spéculations sur l'intronisation d'une compétence étrangère et confirmant également la nouvelle ligne de conduite instaurée par la FAF et les hauts responsables du secteur sportif, à savoir confier les rênes du football national à la compétence locale. Enfin une bonne nouvelle: la Fédération algérienne de football vient de mettre fin au suspense relatif à la désignation du directeur technique national en choisissant de remettre les clés de cette structure à l'ancien coach des Verts, Rabah Saâdane. Comme annoncé par nos soins, cette désignation devait se faire sans grande surprise puisqu'elle faisait l'unanimité au sein du Bureau fédéral ainsi qu'autour de la sélection nationale et chez les supporters des Verts. L'autre désignation qui a été officialisée hier concerne le poste de directeur des équipes nationales qui a été délégué à l'ex-coach de l'USMH, Boualem Charef. Deux décisions attendues et approuvées par tous, mettant ainsi fin aux spéculations sur l'intronisation d'une compétence étrangère et confirmant également la nouvelle ligne de conduite instaurée par la FAF et les hauts responsables du secteur sportif, à savoir confier les rênes du football national à la compétence locale. Pour le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, cela ne fait pas l'ombre d'un doute que la résolution de ce dossier important est un réel soulagement d'autant que d'autres dossiers attendent sur le bureau de la FAF. Rabah Saâdane, 71 ans, sélectionneur algérien à succès dans les années 1980 et entre 2007 et 2010, vainqueur de la coupe d'Afrique des clubs champions en 1989 avec le Raja de Casablanca succède à Fodil Tikanouine qui a démissionné il y a quelques semaines après moins de six mois en poste. Ancien joueur dans les années 1960 et 1970, il arrête sa carrière à 27 ans suite à un accident de voiture et poursuit des études à l'Ists. Sa première expérience sera en tant qu'adjoint de Abdelhamid Kermali en 1979 avec la sélection junior qui se qualifie à la Coupe du monde de la catégorie puis aux Jeux olympiques de 1980. Quant à Boualem Charef, 59 ans, il a travaillé par deux fois sous les ordres de Rabah Saâdane en sélection en 1999 et en 2003 mais il est surtout connu pour avoir été l'entraîneur de l'USM El Harrach durant de très nombreuses saisons, dont six années de suite, sans être limogé entre 2008 et 2014. Il est connu pour lancer de très nombreux jeunes repérés dans les petites divisions. «L'installation s'est déroulée au milieu de la matinée au Centre technique national de Sidi Moussa dans une ambiance familiale. Le président de la FAF et ses deux interlocuteurs se sont mis d'accord sur tous les détails du contrat et sur les objectifs à atteindre à court, moyen et long termes», a précisé l'instance fédérale dans un bref communiqué. En marge de son installation hier matin, l'homme qui a participé avec l'EN à deux Coupes du monde (1986 et 2010), a déclaré: «On s'est mis d'accord avec Zetchi sur la manière de travailler ainsi que nos objectifs communs. Le football algérien est réellement malade et on va tenter de le soigner. Quant aux rumeurs qui tentent de semer la zizanie entre moi et Charef, je tiens à préciser que c'est un veil ami et nous avons déjà travaillé à deux reprises. On entretient d'excellents rapports et notre réunion de ce matin (Ndlr, hier) nous a servi pour exposer nos idées. On va bientôt entamer notre mission qui sera principalement la restructuration de la DTN et lancer un projet réel de formation. Nous avons des idées claires et précises et on va exposer notre projet incessamment. Nous demandons du temps pour réussir et je vous dis comme d'habitude fiha khir.» Par ailleurs, l'ex-coach du MC Alger, Djamel Menad a confirmé hier la probable intronisation de Rabah Madjer à la tête de l'EN ainsi que sa disponibilité à intégrer le staff national en déclarant à la presse: «Je n'écarte pas l'idée de travailler avec mon ami Madjer qui est une légende mondiale. Il m'a appelé dernièrement et je suis prêt à l'aider pour améliorer les résultats de notre Equipe nationale, à condition que le rôle de chaque membre soit défini», a confié l'ancien buteur des Verts. Une confirmation qui prépare le terrain à la désignation de Madjer même si l'opinion publique ne cesse d'afficher son mécontentement par rapport à cette décision. Enfin, le duo Saâdane-Charef aura la lourde tâche de relancer une structure fédérale qui a souvent été «bâclée et marginalisée», comme en témoigne la situation délabrée des jeunes sélections nationales, sans parler de la formation des entraîneurs et des encadreurs, loin des espérances en enfin le projet «futuriste» de Zetchi de lancer quatre centres de formation régionaux. Reste à savoir si ces deux techniciens chevronnés auront toutes les prérogatives afin de concrétiser leur projet.