Le nouvel entraîneur de la sélection nationale de football, et sauf revirement de dernière minutes ou autre complication, sera bel et bien l'ancien international, Rabah Madjer qui devra succéder dans les toutes prochaines heurs à l'Espagnol, Lucas Alcaraz dont la décision de limogeage a été prise, mercredi dernier à l'issue de la réunion du bureau fédéral de la FAF. Un retour aux commandes des Verts de Rabah Madjer, du reste confirmé même à demi-mot par le vice président de la FAF et chargé du suivi de l'équipe nationale, en l'occurrence Bachir Ould Zmirli. S'exprimant hier matin, sur les ondes de la radio nationale, le président du NA Hussein-Dey dira à ce propos»Effectivement, Rabah Madjer fait partie de techniciens susceptibles de diriger la barre technique de l'équipe nationale. C'est un entraîneur capable de mener la sélection grâce à son vécu en tant que joueur puis entraîneur. Nous avons également songé aux services de Djamel Belmadi. Je pense qu'il est temps de privilégier la piste local». Une sortie qui dénote clairement que le choix est bel et bien fait, comme du reste annoncé dans notre édition d'hier, notamment avec cette sortie d'Oul Zmirli en dénotant la capacité l'ex star du FC Porto de mener les Verts de par son vécu de joueur et d'entraîneur, et me mettant surtout l'accent sur cette priorité et la nécessité de confier les rênes du club Algérie à un Algérien. Un choix fait, et qui n'attend qu'une officialisation dans la mesure où la FAF devra annoncé la nomination de Rabah Madjer au courant de la semaine, pour ne pas dire dans les toutes prochaines heures du moment que Ould Zmirli, et dans son intervention sur les ondes de la Radio a précisé «Nous avons écarté l'idée de désigner un staff technique intérimaire juste pour diriger le prochain match face au Nigeria le 10 novembre. Le prochain sélectionneur sera désigné la semaine prochaine avec en ligne de mire la préparation de ce dernier match des qualifications du mondial». Une nomination qui reste tributaire de la résiliation du contrat avec le désormais ex-sélectionneur, l'Espagnol Lucas Alcaraz qui devrait rencontrer Kheireddine Zetchi au plus tard Lundi, pour tenter de trouver un accord pour la résiliation, à l'amiable du contrat liant les deux parties. Discutable et irationnel Rabah Madjer (58 ans), avec ses 86 sélections avec les Verts fera donc son troisième passage à la tête de la sélection après ceux de 1995 et 2001. Un choix qui est loin de faire l'unanimité. D'ailleurs, beaucoup s'étonne de ce choix porter sur lui, a-t-elle point que s'est quasiment un grand point d'interrogation qui entoure les réelles motivation et les véritables critère sur lesquels se sont basés les responsables de la FAF en songeant à Madjer pour succéder à Lucas Alcaraz. Au-delà du fait qu'il se dit que ce choix a été dicté par les autorités, et plus précisément du MJS avec la large compagne menée ces derniers jours pour imposer un « technicien local » à la tête des Verts, puisque des sources au sein de la FAF affirme que c'est bien Ould-Ali qui a imposé Madjer, il est d'autant plus étonnant, voire insensé de faire appel à un ancien joueur dont le « vécu », pour reprendre le terme utilisé par Ould Zmirli est loin d'être à la hauteur de l'exigence d'une sélection comme celle de l'Algérie. Avec ses deux premiers passages autant que sélectionneur avec les résultats assez médiocre que tout le monde connaît, et surtout deux petites et courtes expériences qui n'ont pas excédé une saison en championnat du Qatar (Al-Wakrah SC et Al-Rayyan Club), c'est à la limite aberrant de parler de « vécu » pour justifier l'injustifiable. Outre élément qui rend l'ex star du FC porto incompatible à la mission à laquelle on veux « l'imposer », c'est son expérience quasi-nulle dans le domaine technique. Ne possédant pas les compétences (diplôme de haut niveau, ndlr) requise, à même de le qualifier à entraîner une équipe de Ligue 1 ou 2 du championnat professionnel en Algérie, la dernière et courte expérience de Rabah Madjer dans le domaine technique remonte à près de 12 ans. Alors avec un vécu aussi limiter et éloigner dans le temps, il est plus qu'étrange d'opter pour Madjer comme sélectionneur. Ce même Madjer qui dans un passé très récent s'était lui-même étonné que la FAF recrute un certain « Rejevac » qui a « chômé pendant cinq années », alors aura-t-il le cran de faire son mea culpa et surtout l'audace de refuser un poste lui qui traîne un capital de 12 années de « chômage technique » ?