Un sit-in est prévu pour la semaine prochaine. Ils sont plus de 740 jeunes commerçants à avoir décidé de reprendre leur mouvement de protestation contre le comportement «irresponsable des autorités locales». Ces derniers tardent, pour ne pas dire refusent de mettre en oeuvre le projet relatif à la réalisation d'un centre commercial devant permettre à ces jeunes commerçants d'exercer leurs activités en toute légalité, au lieu d'occuper les artères de la cité Doksi. Un sit-in est donc prévu pour la semaine prochaine qui sera observé par les 740 jeunes commerçants, tandis qu'une dizaine d'entre eux vont se déplacer au ministère de l'Intérieur pour déposer une plainte, laquelle sera remise au ministre de l'Intérieur, M.Yazid Zerhouni. Les membres de l'association, qui représente ces contestataires, ont informé les autorités qu'un mouvement de protestation sera observé le 16 juillet prochain devant le siège de l'APC. Les travaux du projet en question étaient prévus en 2002, cependant, pour des raisons qui restent à déterminer, sa réalisation accuse un retard considérable. Dans ce contexte, on nous a confié que ce problème ayant conduit à cette situation est d'ordre financier. D'autres sources avancent que le retard est relatif à des obstacles purement administratifs dont, a-t-on souligné, l'absence de permis de construire. Cette «problématique» a-t-on appris, fait l'objet de spéculation depuis plusieurs mois du fait, a-t-on souligné, que le lot de terrain prévu pour la concrétisation du projet est la propriété de l'Etat. Chose, précise-t-on, qui impose à l'APC un autre problème, qui consiste à trouver une autre surface en échange de celle consacrée au projet. Un fait qui a conduit, entre autres, à un échange d'accusations entre les deux parties contraignant les autorités à geler le projet. La justice qui a été saisie, rendra par la suite un verdict au profit des commerçants. Cependant, jusqu'à ce jour, les travaux sont demeurés gelés, puisque la liste des bénéficiaires pose cette fois-ci problème, laquelle a fait objet de recours par l'association des commerçants de Doksi. Dans cette perspective, les autorités ont pris en charge l'enquête qui devra prochainement dévoiler les noms des futurs propriétaires. Les commerçants ont, en attendant, promis que le mouvement de protestation ne s'arrêtera pas là et risque de prendre une dimension inquiétante, dans le cas où les instances concernées persisteraient dans leur position. La grève, ont-ils dit, sera portée dans la rue.