Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a fait part mardi de son inquiétude quant aux conditions du retour de centaines de milliers de Rohingyas ayant fui une campagne militaire, prévues dans l'accord passé entre la Birmanie et le Bangladesh. "Le pire serait de déplacer ces personnes de camps au Bangladesh vers des camps en Birmanie", a-t-il averti. "Nous croyons qu'il est très important que le HCR soit totalement impliqué dans l'opération pour garantir qu'elle soit effectuée selon les normes internationales", a déclaré M. Guterres au cours d'une conférence de presse à New York.