Pour marquer le 10e anniversaire de l'assassinat du professeur Rabah Stambouli, l'Organisation nationale des victimes du terrorisme, par la voie de son bureau de Tizi Ouzou, a organisé, jeudi dernier, des festivités commémoratives au niveau de la capitale du Djurdjura. En effet, après un recueillement sur la tombe du défunt au cimetière de M'douha, les membres de la famille, les amis du défunt et autres invités se sont retrouvés au lycée qui porte le nom du professeur pour apporter des témoignages émouvants sur la vie et le parcours de Stambouli. Avec beaucoup d'émotion, M.Hocine Guechtouli, l'un des amis ayant connu et côtoyé le défunt dira: «Si Rabah Stambouli était un grand homme avec des qualités exemplaires. Il était un homme de culture et d'écriture; un grand bilingue, medersien qui avait eu accès aux deux cultures, française et arabo-islamique au célèbre lycée franco-musulman d'Alger. Enseignant, professeur de qualité, il avait dénoncé à maintes reprises l'école algérienne sinistrée. Il n'avait pas manqué de demander un véritable débat de société et du système éducatif algérien. Il disait, d'ailleurs, que les enfants algériens ne savent ni lire ni écrire et encore moins réfléchir», a-t-il ajouté avant de poursuivre: «Tous les anciens élèves qui avaient eu si Rabah comme professeur gardent toujours une excellente opinion de lui. Ils disent tous que c'était un grand pédagogue. Après les lycées de Tizi Ouzou, l'université Mouloud-Mammeri et la Fac centrale d'Alger, il avait connu durant plusieurs années, l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris comme professeur. Aujourd'hui, les anciens élèves, filles et garçons sont devenus cadres de la nation, qui médecin, ingénieur, journaliste, pharmacien, avocat et homme politique.» Par ailleurs, il est à noter que les activités de cet hommage ont été rehaussées par la présence du Mme Flici et M.Mokadem respectivement présidente de l'Organisation nationale des victimes du terrorisme et député de la région.