L'Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT) a commémoré, jeudi dernier, le 10e anniversaire de l'assassinat du professeur Rabah Stambouli. Après le dépôt de gerbe de fleurs sur sa tombe au cimetière de M'douha, sa famille, ses amis et ses anciens élèves se sont retrouvés au lycée du même nom pour apporter leurs témoignages sur la vie de cet homme de culture. M. Hocine Guechtouli, ami du disparu, dira à son propos : “Enseignant, professeur de qualité, Rabah Stambouli avait dénoncé à maintes reprises le mode d'enseignement de l'école algérienne, qu'il qualifiait de “sinistrée”, son tragique état. Pour cela, il ne cessait pas de demander un véritable débat de société sur le système éducatif algérien. Il disait alors que les enfants algériens ne savent ni lire, ni écrire et, encore moins, réfléchir. Rabah Stambouli avait toujours défendu l'Algérie de la liberté, de la tolérance et de la modernité.” Après les lycées de Tizi Ouzou, l'université Mouloud-Mammeri et la faculté d'Alger, le regretté professeur enseigna pendant plusieurs années à la Sorbonne (Paris). Pendant la guerre de Libération, il était membre de l'Organisation civile du Front de libération nationale (OC/FLN). A. T.