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Mike Pompeo réclame à l'Otan plus d'argent
NOUVEAU CHEF DE LA DIPLOMATIE AMERICAINE
Publié dans L'Expression le 28 - 04 - 2018

Ex-militaire âgé de 54 ans, à la tête depuis janvier 2017 de l'agence de renseignement la plus puissante au monde, Mike Pompeo s'est efforcé devant le Congrès américain d'adoucir son image de faucon. Ses capacités diplomatiques seront également rapidement mises à l'épreuve.
Tout juste investi dans ses fonctions de chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo est arrivé, hier, à Bruxelles pour marteler l'une des antiennes les plus chères à Donald Trump: exiger des alliés de l'Otan qu'ils mettent la main à la poche. Ce «faucon» suscite des craintes chez ses alliés du Vieux Continent qui craignent que sa réputation de va-t-en-guerre n'entrave la double voie poursuivie face à la Russie, mêlant dissuasion militaire et diplomatie. A peine quelques heures après avoir prêté serment, l'ex-patron de la CIA est arrivé à Bruxelles pour rencontrer ses nouveaux homologues lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Otan, organisée avant un sommet de l'Alliance les 11 et 12 juillet. Plusieurs des ministres ont insisté avant le début de la réunion sur la nécessité de maintenir le dialogue avec Moscou, condition pour tenter de résoudre de nombreux conflits, notamment en Syrie où le régime en place à Damas tient grâce au soutien russe.»Nous devons maintenir le dialogue. Il n'y aura pas de solution à plusieurs conflits sans la Russie», a expliqué l'Allemand Heiko Maas.»Nous devons nous montrer fermes (avec Moscou), mais le dialogue est nécessaire pour trouver des positions communes avec la Russie sur de nombreux sujets», a renchéri le Belge Didier Reynders.
Mike Pompeo est entré d'emblée dans le vif du sujet. «Le travail qui se fait ici aujourd'hui est inestimable et nos objectifs sont ambitieux. Le président (Trump) voulait vraiment que je vienne ici et j'ai hâte de faire une visite productive ici aujourd'hui», a-t-il déclaré. Le message qu'il apporte est déjà bien connu: Donald Trump martèle que les autres membres de l'Alliance atlantique doivent augmenter leurs dépenses militaires afin de réduire la participation de son plus gros contributeur, Washington. Certains alliés, notamment l'Allemagne et la Belgique, sont loin de l'engagement pris par les meß-bres de l'Otan en septembre 2016 d'allouer 2% de leur PIB pour la défense. Donald Trump a publiquement épinglé à plusieurs reprises Berlin, l'accusant même l'an dernier de devoir d' «énormes sommes d'argent». L'Allemagne avait sèchement démenti. «Six pays de l'Otan le font, neuf autres ont présenté des plans crédibles pour s'y conformer, et il est temps pour les 13 autres membres de l'Alliance de se mettre à niveau, particulièrement l'Allemagne, le membre européen de l'Otan le plus grand et riche», a affirmé le responsable américain, ajoutant que Berlin ne prévoit d'augmenter ses dépenses militaires que jusqu'à 1,25% de son PIB d'ici 2021. Ces propos résonnent d'autant plus fortement qu'Angela Merkel devait rencontrer Donald Trump hier à Washington.
Mike Pompeo devrait justifier la nécessité d'augmenter les dépenses en brandissant la menace posée par le Russie, «un facteur déstabilisant en Ukraine, en Géorgie et en Syrie». «Nous allons souligner à quel point c'est important pour tous les alliés de prendre cette menace sérieusement, de respecter leur engagement» concernant les dépenses militaires, a-t-il exigé. Lors d'une conférence de presse avant cette réunion - la première depuis l'empoisonnement de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia au Royaume-Uni -, le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg avait accusé Moscou d'avoir un «comportement dangereux». Ex-militaire âgé de 54 ans, à la tête depuis janvier 2017 de l'agence de renseignement la plus puissante au monde, Mike Pompeo s'est efforcé devant le Congrès américain d'adoucir son image de faucon. Ses capacités diplomatiques seront également rapidement mises à l'épreuve avec la décision attendue le 12 mai de Donald Trump sur l'accord sur le nucléaire iranien qu'il a maintes fois promis de «déchirer». La réunion des ministres des Affaires étrangères, hier, était la dernière avant que l'Alliance n'emménage dans son nouveau quartier général. Jens Stoltenberg devrait donc marquer la fin de cette rencontre par quelques mots dans la salle où l'Article 5 du traité fondateur de l'Alliance atlantique -qui prévoit que les pays membres volent au secours d'un allié en cas d'agression- a été invoqué pour la seule et unique fois après le 11-Septembre.
Les ministres devraient également aborder les projets d'expansions des missions de formation en Irak ainsi que l'Afghanistan, où 13.000 militaires des pays de l'Otan et de leurs alliés sont encore déployés.


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